LaMaison de la Radio et de la Musique France Inter Apaise le conflit de ton rire Écouter (4 min) PublicitĂ© PublicitĂ© France Inter Le billet de Vincent DedienneÉpisode du jeudi 19 novembre 2015 par Vincent Dedienne Voir le podcast En savoir plus Le Joue le jeu. Menace le travail encore plus. Ne sois pas le personnage principal. Cherche la confrontation. Mais n’aie pas d’intention. Evite les arriĂšres pensĂ©es. Ne tais rien. Sois doux et fort. Soit malin, interviens et mĂ©prise la victoire. N’observe pas, n’examine pas, mais reste prĂȘt pour les signes, vigilant. Sois Ă©branlable. Montre tes yeux, entraine les autres dans ce qui est profond, prends soin de l’espace et considĂšre chacun dans son image. Ne dĂ©cide qu’enthousiasmĂ©. Echoue avec tranquillitĂ©. Surtout aie du temps et fais des dĂ©tours. Laisse toi distraire. Mets-toi pour ainsi dire en congĂ©. Ne nĂ©glige la voix d’aucun arbre, d’aucune eau. Entre oĂč tu as envie et accorde-toi le soleil. Oublie ta famille, donne des forces aux inconnus, penche-toi sur les dĂ©tails, pars oĂč il n’y a personne, fous-toi du drame du destin, dĂ©daigne le malheur, apaise le conflit de ton rire. Mets toi dans tes couleurs, sois dans ton droit, et que le bruit des feuilles devienne doux. Passe par les villages, je te suis. Nova Par les villages Peter Handke 10remĂšdes maison qui apaisent le mal de tĂȘte 10 remĂšdes maison qui apaisent le mal de tĂȘte Le mal de tĂȘte est un Ă©tat que nous avons tou-te-s dĂ» affronter Ă 
Le rire contribue Ă  apaiser les tensions et le stress, remonte le moral, favorise la crĂ©ativitĂ©, et donne de l’énergie. Cependant, le rire joue Ă©galement un rĂŽle essentiel Ă  l’heure de construire des relations durables et saines, car il rapproche les personnes, crĂ©e de l’intimitĂ©, et permet de rĂ©soudre les conflits ou les consĂ©quent, pensez Ă  utiliser le rire et la bonne humeur pour rĂ©gler vos problĂšmes de couple et renforcer le lien avec votre joue un rĂŽle important dans les relations de couple. Dans les relations actuelles, il peut ĂȘtre un outil trĂšs efficace qui sert non seulement Ă  attirer l’autre personne, mais aussi Ă  dĂ©passer n’importe quelle petite gĂȘne lors des premiers rendez-vous qui permettent au couple de mieux se connaĂźtre. Dans les relations Ă  long terme, l’humour aide Ă  retrouver le dynamisme des premiers jours, et rend la relation fraĂźche et intĂ©ressante. Enfin, l’humour peut aussi contribuer Ă  rĂ©soudre les conflits et les dĂ©saccords qui s’accumulent avec le les bienfaits que nous apporte l’humour crĂ©e une sensation d’intimitĂ© et de rapprochement entre les membres du couple, deux qualitĂ©s qui dĂ©finissent les relations longues et solides. Lorsque nous rions avec notre partenaire, un lien positif se crĂ©e entre nous. Cette action agit comme un amortisseur puissant contre le stress, les dĂ©saccords, les dĂ©ceptions, et les mauvaises passes qui affectent parfois le rĂŽle de l’humour dans les problĂšmes de coupleL’humour n’est pas un remĂšde miracle aux problĂšmes de couple, mais il est un outil trĂšs utile et indispensable Ă  l’heure de surmonter les moments difficiles qui touchent toutes les relations Ă  un moment ou Ă  un que soit le problĂšme de couple, il est possible d’utiliser l’humour pour aider Ă  le rĂ©soudre, en renforçant ainsi la peut aider Ă  consolider les liens au sein du couple, Ă  apaiser les diffĂ©rences de points de vue mĂȘme sur les sujets les plus sensibles, Ă  dissiper les tensions, Ă  surmonter les problĂšmes ou les contretemps, Ă  voir les choses d’un nouvel oeil, ou mĂȘme Ă  ĂȘtre plus crĂ©atifs au moment de chercher des solutions aux comment utiliser l’humour et le rire pour y parvenir ?1 – Utilisez l’humour pour apaiser les conflitsLes conflits sont inhĂ©rents Ă  toutes les relations de couple, et peuvent se dĂ©clencher de bien des façons. Quel que soit le cas, la maniĂšre dont nous choisissons de rĂ©gler ces conflits peut dĂ©terminer la longĂ©vitĂ© d’une le conflit et le dĂ©saccord en question trouvent leur source dans un problĂšme habituel au sein de la relation, un peu d’humour peut aider Ă  dĂ©tendre l’atmosphĂšre, et Ă  restaurer une sensation de sĂ©curitĂ© et de proximitĂ© entre les membres du cet outil est utilisĂ© avec habilitĂ© et respect, sans qu’il ne soit perçu comme une moquerie ou une façon de ridiculiser l’autre, il peut transformer les tensions et les conflits en une chance de partager un moment d’intimitĂ© tout en s’ exempt de tout sarcasme vient Ă  bout des conflits et aide Ă  mettre un terme Ă  la lutte de pouvoir qui prend le dessus dans les discussions, pour savoir qui a raison. Il contribue Ă©galement Ă  la spontanĂ©itĂ©, Ă  adopter une autre perspective et une attitude plus flexible quant au problĂšme, ainsi qu’à trouver une solution plus crĂ©ative. Enfin, le rire et l’humour ont le don de faire tomber les inhibitions personnelles qui nous empĂȘchent d’exprimer ce que nous ressentons rĂ©ellement, pour pouvoir ainsi parler librement de nos sensations, ou de nos Ă©motions profondes et authentiques.2 – Assurez-vous que l’autre comprenne votre trait d’humourL’humour aide seulement Ă  rĂ©soudre les problĂšmes au sein d’un couple lorsque les deux partenaires sont capables de comprendre le trait d’humour, et lorsque cette arme n’est pas utilisĂ©e Ă  titre de moquerie ou de qu’il arrive, il est fondamental de toujours prĂȘter attention Ă  l’autre. Si notre rire ou notre plaisanterie est unilatĂ©rale et loin d’ĂȘtre rĂ©ciproque, nous ne faisons qu’enterrer la confiance ainsi que la bonne volontĂ© que l’autre aurait pu manifester, ce qui nuit gravement Ă  la relation et accentue encore plus le consĂ©quent, dans les relations amoureuses, l’humour doit ĂȘtre agrĂ©able et source de rire aussi bien pour l’un que pour l’autre. Si notre partenaire ne trouve pas notre plaisanterie amusante, nous devons arrĂȘter immĂ©diatement, et prendre un moment pour rĂ©flĂ©chir aux raisons qui font que l’autre n’apprĂ©cie pas ce trait d’humour, et essayer de sonder son humeur.3 – N’utilisez pas l’humour pour dissimuler d’autres Ă©motionsL’humour aide Ă  rester flexible face aux dĂ©fis que nous impose la vie. Mais il arrive parfois que l’humour “ne soit pas un remĂšde sain”, car nous l’utilisons Ă  mauvais escient pour voiler la rĂ©alitĂ©, et Ă©viter de faire face aux Ă©motions rire peut ĂȘtre un masque qui cache nos sentiments de douleur, nos peurs, notre colĂšre, ou nos dĂ©ceptions lorsque nous ne savons pas trĂšs bien comment les ce cas, le rire et l’humour sont source de confusion et de mĂ©fiance au sein des relations de couple.4 – Mettez-le en pratiqueIl n’est jamais trop tard pour dĂ©velopper ce cĂŽtĂ© joueur, espiĂšgle et humoristique que nous apprĂ©cions tant chez les effet, beaucoup de personnes ne se considĂšrent pas comme drĂŽles, et pensent trop Ă  comment les autres vont interprĂ©ter ce qu’elles vont dire ou peur du ridicule au moment d’essayer de faire une plaisanterie est une limite difficile Ă  franchir pour faire preuve d’humour, il faut rester naturel, et essayer de retrouver la joie innĂ©e et propre Ă  l’enfance, tout en cherchant Ă  partager des moments de qualitĂ© pour donner libre cours Ă  notre bonne humeur et notre envie de est important de faire attention aux signaux non verbaux que nous envoie notre partenaire pour voir s’il ou elle comprend que nous sommes en train d’essayer de crĂ©er une atmosphĂšre plus joyeuse et dĂ©tendue, dĂ©pourvue d’humour mesquin. Faire des plaisanteries intelligentes sur des sujets propres au couple, que seuls les deux partenaires peuvent comprendre et qui n’ont de sens qu’au sein du couple, contribue Ă  fortifier l’intimitĂ© et la redonner le sourire Ă  votre moitiĂ©, vous pouvez Ă©galement avoir recours Ă  de petites choses simples, comme faire quelque chose d’extravagant, ou illuminer un moment comme un autre juste pour le plaisir de rire Ă  l’humour et le jeu se convertissent en un fondement de la relation, le quotidien se voit inondĂ© d’opportunitĂ©s pour construire et maintenir sa relation amoureuse.
Abordezle problĂšme avec humour et lĂ©gĂšretĂ©. Une excellente façon de gĂ©rer un conflit inconfortable est d’introduire l’humour et de ne pas trop se prendre au sĂ©rieux. Ainsi, un conflit peut se rĂ©soudre plus rapidement et la tension peut ĂȘtre apaisĂ©e. RĂ©jouissez-vous Ă  l’idĂ©e que vous avez surmontĂ© le conflit avec succĂšs. Les problĂšmes Ă©motionnels sont nombreux. Nous avons choisi de nous focaliser sur 7 d'entre problĂšmes Ă©motionnels affectent notre maniĂšre de penser et de nous sentir. Les symptĂŽmes peuvent ĂȘtre trĂšs sĂ©vĂšres et dans la majoritĂ© des cas, ils ne disparaissent pas par eux-mĂȘmes. De plus, ils peuvent ĂȘtre associĂ©s Ă  d’autre premiĂšre chose Ă  faire pour surmonter les problĂšmes Ă©motionnels ou d’un autre type consiste Ă  savoir en quoi ils consistent, c’est-Ă -dire Ă  connaĂźtre et accepter leur cause en tant que point de dĂ©part pour changer la situation. Il n’y a qu’en identifiant ce qui nous arrive que nous pourrons y existe diffĂ©rents problĂšmes Ă©motionnels. Dans cet article, nous allons nous concentrer sur sept d’entre eux. Nous les avons choisis en fonction de la prĂ©valence actuelle, ou autrement dit, car ce sont ceux qui envahissent le plus nos vies et qui nous handicapent le plus en nous empĂȘchant d’ĂȘtre ou d’agir comme nous le voulons vraiment.“Les Ă©motions sont comme des chevaux sauvages. Elles ne sont pas des explications qui nous aident Ă  aller de l’avant, mais notre volontĂ© d’aller de l’avant.” -Paulo Coelho-Les problĂšmes Ă©motionnels les plus communs aujourd’huiPeut-ĂȘtre vous identifiez-vous avec un de ces problĂšmes Ă©motionnels, c’est pourquoi il est important que vous sachiez quelles sont les conduites que nous avons apprises ; en dĂ©finitive, celles qui sont Ă  l’origine de notre mal-ĂȘtre. RĂ©pression/bloquage Ă©motionnel DĂ©ni Ă©motionnel Manque de contrĂŽle Ă©motionnel DĂ©connexion Ă©motionnelle Conflit entre des Ă©motions contradictoires Attachement Ă©motionnel QuĂȘte d’émotions agrĂ©ables Les problĂšmes Ă©motionnels sont un obstacle Ă  notre Ă©motionnelleElle se produit lorsque nous bloquons l’apparition d’une Ă©motion. Autrement dit, nous sommes conscients de ce qui nous arrive, mais nous ne voulons pas exprimer une Ă©motion ou bien ne savons pas comment le faire, et nous en restons ainsi Ă  une Ă©motion contenue. D’une certaine maniĂšre, ce manque d’expression Ă©motionnelle implique aussi un manque de travail sur ladite rĂ©pression Ă©motionnelle peut mĂȘme en arriver Ă  empĂȘcher la personne de ressentir certaines Ă©motions car elle se convainc qu’elle n’a pas le droit de les ressentir. La rĂ©pression conduit ainsi de maniĂšre directe au manque de libertĂ© les Ă©motions dĂ©sagrĂ©ables, telles que la tristesse, ne sont pas exprimĂ©es, ce mal-ĂȘtre s’accumule. Au dĂ©part de maniĂšre silencieuse, ensuite avec souffrance, et ce jusqu’à ce que la personne n’en puisse plus et qu’elle finisse par exploser. Selon Pablo Fernadez Berrocal, professeur titulaire de Psychologie Ă  l’UniversitĂ© de Malaga, rĂ©primer ses Ă©motions peut donner lieu Ă  des troubles psycho-traumatiques.“Les sentiments et les Ă©motions sont le langage universel qui doit ĂȘtre honorĂ©. Ils sont la rĂ©pression authentique de ceux que nous sommes.” -Judith Wright-DĂ©ni Ă©motionnelLe dĂ©ni Ă©motionnel est un mĂ©canisme de dĂ©fense qui consiste Ă  faire face aux Ă©motions en niant leur existence, leur relation ou leur importance. Autrement dit, nous nous opposons Ă  nos Ă©motions et nous ne tentons pas de les cela arrive, l’émotion commence Ă  prendre plus de place dans notre corps, produisant ainsi des effets dĂ©sagrĂ©ables que parfois nous associons Ă  elle. C’est pour cette raison que, parfois, nous les somatisons, si bien qu’ils se manifestent dans notre corps sous la forme de tension musculaire, par de contrĂŽle Ă©motionnelCela implique une attaque. Celle engendrĂ©e par une sĂ©rie d’émotions alimentĂ©es par des images mentales qui provoquent de la souffrance, menant ainsi la personne en Ă©tant victime Ă  agir de maniĂšre erronĂ©e et Ă  prendre des dĂ©cisions que, Ă  tĂȘte reposĂ©e, elle n’aurait pas se produit un manque de contrĂŽle Ă©motionnel, il est habituel que les Ă©motions prennent le contrĂŽle de notre maniĂšre de penser et d’agir. Une perte de contrĂŽle qui peut dĂ©river sur des actions aux consĂ©quences nĂ©gatives Ă©motionnelleC’est un mĂ©canisme de dĂ©fense qui empĂȘche une bonne connexion Ă©motionnelle. C’est comme s’il y avait une interruption dans le cycle mĂ©canisme tente d’éviter la rĂ©pĂ©tition de souffrances du passĂ© et d’éloigner la possibilitĂ© de souffrir, mais ne permet pas la participation saine dans la vie. Parfois, le fait de vivre en mode “pilote automatique” nous empĂȘche de nous rendre compte des Ă©motions que nous ressentons rĂ©ellement. “Comme les Ă©motions sont des Ă©tats mentaux, la mĂ©thode pour les gĂ©rer doit venir de l’intĂ©rieur. Il n’existe pas d’autre alternative. Elles ne peuvent pas ĂȘtre libĂ©rĂ©es au moyen de techniques externes.” –DalaĂŻ-lama– Conflit entre Ă©motions contradictoiresUn conflit Ă©motionnel se traduit par un noeud intĂ©rieur qui gĂ©nĂšre un mal-ĂȘtre que la personne doit rĂ©soudre. Ce noeud provoque un point de blocage. Les conflits Ă©motionnels peuvent ĂȘtre plus difficiles Ă  identifier puisqu’ils ne s’observent pas de maniĂšre visible, mais se allons jusqu’à des extrĂȘmes et nous sommes dĂ©terminĂ©s Ă  faire en sorte que les choses soient blanches ou noires, alors que peut exister une Ă©chelle de gris. Cela succĂšde aux Ă©motions. Nous croyons que nous ne pouvons pas expĂ©rimenter plus d’une Ă©motion Ă  la fois alors qu’en rĂ©alitĂ© si, et que nous pouvons mĂȘme en mĂ©langer Ă©motionnelParfois, il nous coĂ»te de nous dĂ©faire de certains Ă©tats Ă©motionnels. Ainsi, nous restons ancrĂ©s dans une Ă©motion associĂ©e Ă  un fait passĂ©. La cause la plus probable peut ĂȘtre un traumatisme non rĂ©solu ou une Ă©motion non traitĂ©e de maniĂšre pratique du “lĂącher prise” ou la mĂ©ditation de pleine conscience peuvent apporter de bons bĂ©nĂ©fices au moment de se connecter aux Ă©motions prĂ©sentes, plutĂŽt que le fait de rester connectĂ© Ă  des Ă©motions associĂ©es Ă  des faits d’émotions agrĂ©ablesLe problĂšme apparaĂźt car la personne n’est pas capable de tolĂ©rer la frustration. Cela peut ĂȘtre dĂ» au fait qu’elle ne s’est jamais permis d’expĂ©rimenter des Ă©motions dĂ©sagrĂ©ables. Ce sont des personnes qui ne cherchent que des Ă©motions plaisantes ou agrĂ©ables.“L’habilitĂ© de faire une pause et de ne pas agir Ă  la premiĂšre pulsion est devenue un apprentissage crucial dans la vie quotidienne.” -Daniel Goleman-Cependant, de la mĂȘme maniĂšre que nous avons assimilĂ© des schĂ©mas comportementaux qui causent du mal-ĂȘtre en nous, nous pouvons aussi en apprendre d’autres plus adĂ©quats et adaptatifs. Il s’agit, par consĂ©quent, de “dĂ©sapprendre” les rĂ©ponses qui gĂ©nĂšrent en nous de la douleur et d’en apprendre des nouvelles qui nous fassent nous sentir mieux. Il est temps de dĂ©velopper notre intelligence pourrait vous intĂ©resser ...
Lebillet de Vincent Dedienne dans le 7/9(8h55 - 19 Novembre 2015)Retrouvez tous les billets de Vincent Dedienne sur www.franceinter.fr
MĂȘme dans les circonstances les plus difficiles, l’humour peut ĂȘtre prĂ©sent Je me presse de rire de tout de peur d’ĂȘtre obligĂ© d’en pleurer » Beaumarchais, 1775, I, 2 affirmait en ce sens Beaumarchais dans Le barbier de SĂ©ville. Habituellement, c’est la relation structurelle du rire Ă  la joie et au plaisir qui est mise en avant, comme s’il Ă©tait par lĂ  mĂȘme indicateur de bonne santĂ©. Tout au long de cette partie nous allons mesurer et critiquer la vĂ©racitĂ© de cette croyance populaire occidentale, Ă  travers divers exemples de diffĂ©rentes sociĂ©tĂ©s oĂč le rire et l’humour possĂšdent une tout autre fonction. En effet, dans certaines sociĂ©tĂ©s, le rire est trĂšs rarement l’expression de la joie et sert au contraire Ă  surmonter un Ă©vĂ©nement pĂ©nible qui, dans les sociĂ©tĂ©s occidentales engendrerait d’autres Ă©motions telles les pleurs ou les cris. Nous allons donc dĂšs Ă  prĂ©sent analyser cette fonction singuliĂšre du rire, qui consiste Ă  rire de soi. L’autodĂ©rision fait vĂ©ritablement Ɠuvre de catharsis puisqu’elle permet de se dĂ©tacher d’une rĂ©alitĂ© pĂ©nible en la rendant dĂ©risoire et donc surmontable. De par la capacitĂ© de distanciation qui lui est propre le rire apparait encore une fois comme un rĂ©gulateur social qui contrĂŽle les tensions et les conflits potentiels. 63 Rire de soi permet en effet de contrer les situations de ridiculisation et ainsi de rire avec le groupe de rieurs qui riait de moi. Un grand nombre de rĂ©cits de voyages ont dĂ©crit les Inuit comme des ĂȘtres dont la joie de vivre ne cesse de transparaitre quotidiennement, une joie de vivre qui est apparue avec encore plus d’éclat Ă  travers le rire de Nanook, hĂ©ros du film muet Nanook of the North 1922. À ce rire constant l’auteur, Robert J. Flaherty, opposait la difficultĂ© de vivre dans ces rĂ©gions hostiles de la Toundra Therrien, 1999 2. M. ThĂ©rrien dans son article Les Ă©xigences du cĂ©lĂšbre rire inuit » 1999 se propose ainsi d’analyser ce rire que tout semble apparemment restreindre. Dans ces rĂ©gions oĂč en apparence rien ne porte Ă  rire, que signifie alors rire ? Selon MichĂšle M. ThĂ©rrien, les parents utilisent le rire non pas tant pour exacerber la joie de leurs enfants mais pour leur apprendre Ă  gĂ©rer l’angoisse. Un jeu frĂ©quent consiste Ă  dire Ton pĂšre est parti Ă  la chasse et ne reviendra pas » ThĂ©rien, 1999 4. Si l’enfant rit de cette blague, qui peut sembler cruelle, alors il est considĂ©rĂ© comme mature, autrement dit, le rire face Ă  l’angoisse ou Ă  la peur est un bon moyen de mesurer le degrĂ© de maturitĂ© d’un individu ThĂ©rrien, 1999. Ces formes Ă©ducatives ont pour but d’aider l’enfant Ă  affronter l’inconnu. Cette capacitĂ© Ă  rire pour ne pas cĂ©der aux larmes, se retrouve aussi chez les adultes. Lorsqu’un individu raconte une expĂ©rience dĂ©sagrĂ©able, douloureuse ou dangereuse et que tout en la racontant il rit, c’est prĂ©cisĂ©ment nous dit M. ThĂ©rrien, pour ne pas se laisser au plus haut de la tristesse ou encore de la colĂšre qui sont des rĂ©actions perçues nĂ©gativement. Ainsi, raconte l’anthropologue Aisa Amittuq, un Inuk d’Akulivik, au Nunavik, me racontait les larmes aux yeux, et des annĂ©es aprĂšs l’incident, qu’au printemps les chiens s’étaient hissĂ©s sur le dĂŽme de l’iglou entraĂźnant son effondrement. Sous les dĂ©bris, Ă©crasĂ© par le poids des chiens affolĂ©s, couvert de neige et privĂ© du prestige d’avoir prĂ©vu une hausse de tempĂ©rature, il a Ă©clatĂ© de rire car il aurait Ă©tĂ© puĂ©ril de se laisser aller Ă  la colĂšre, une rĂ©action nĂ©gativement connotĂ©e. » ThĂ©rrien, 1999 4. Cette fonction cathartique du rire, qui permet de surmonter la colĂšre ou la tristesse, se retrouve dans la tradition orale inuit qui rappelle que celui qui joue, surmonte les problĂšmes, et que celui qui rit et qui chante ne ressasse pas les contrariĂ©tĂ©s de la vie. Avant le christianisme, les Inuits considĂ©raient en ce sens que seules les personnes qui avaient ri durant leur vie Ă©taient accueillies Ă  leur mort chez les Ullurmiut les gens de la lumiĂšre du jour » et Ă©taient par lĂ  mĂȘme assurĂ©es de revenir sur terre dĂšs qu’un vivant transmettrait leur nom. ThĂ©rrien, 1999. 64 Cette fonction cathartique du rire, n’est pas spĂ©cifique aux Inuits et se retrouve dans d’autres sociĂ©tĂ©s comme chez les Ilocanos de Philippine, oĂč lĂ  encore le rire Ă  une signification sociale bien distincte de la joie, dont la fonction la plus importante est d’éviter la colĂšre ou la tristesse et ainsi de ne pas se laisser aller Ă  des sentiments nĂ©fastes qui troubleraient nĂ©cessairement les relations sociales. Dans son article Quand puis-je rire ? Le rire comme indicateur du conflit social chez les Ilocanos de Philippine » 1996 P. Torres Mejia remarque, elle aussi, cette maniĂšre particuliĂšre d’utiliser le rire pour Ă©viter la colĂšre. Il est parfois nĂ©cessaire de provoquer le rire de l’autre pour qu’il ne cĂšde pas Ă  de mauvais sentiments qui le troubleraient et installeraient dĂšs lors une mauvaise ambiance. P. Torres Mejia, relate un Ă©vĂ©nement, que nous avons jugĂ© bon de retranscrire tant il est reprĂ©sentatif de ce rire cathartique, qui Ă©vince tout affect nĂ©gatif Un groupe de voisins avait acceptĂ© d’aider Tiong Ă  bĂątir sa maison, travail qui consiste essentiellement Ă  Ă©lever des murs de rotin et de bambous, Ă  les lier ensuite Ă  des poteaux de bois prĂ©alablement fichĂ©s en terre, et pour finir, Ă  poser et attacher les toits sur les murs. Cette tĂąche nĂ©cessite la coopĂ©ration de sept Ă  huit hommes. En Ă©change de ce service, le propriĂ©taire de la maison se doit de leur offrir des boissons alcoolisĂ©es et de la nourriture. À l’occasion de la construction de la maison de Tiong, les voisins avaient commencĂ© Ă  boire avant de se mettre au travail, pour avoir de l’entrain – disaient-ils – et ce avec l’accord de Tiong. À la mi-journĂ©e, le travail Ă©tait bien avancĂ© et il ne manquait que le dernier mur ; Tiong partit alors acheter de la nourriture, davantage de boissons et la corde pour attacher le toit. Lorsqu’il revint, il trouva tous les hommes de l’équipe assis par terre en train de rigoler bruyamment. Sa maison Ă©tait pratiquement par terre, car ils avaient attachĂ© avec tant de force le dernier mur que le poteau principal s’était Ă©croulĂ©, entraĂźnant l’ensemble des murs et des poteaux. Tiong sembla mĂ©dusĂ© devant ce spectacle; moi-mĂȘme, qui l’avais accompagnĂ©, je ne comprenais pas grand chose Ă  ce qui se passait. Deux voisins commencĂšrent alors Ă  nous raconter, en riant, comment Ă©tait survenue la mĂ©saventure Et tout cela, insistaient-ils en le rĂ©pĂ©tant comme un refrain, parce que Tiong leur avait donnĂ© Ă  boire avant l’exĂ©cution du travail. » Ils riaient tous tant et tant que Tiong n’avait d’autre choix que de se joindre aux rires, et de boire et s’enivrer en leur compagnie. Puis Tiong commença Ă  raconter une histoire semblable, qui avait eu le mĂȘme dĂ©nouement le travail avait dĂ» ĂȘtre remis au lendemain, et d’autres aprĂšs lui racontĂšrent de nombreuses histoires Ă  rire sur ce mĂȘme thĂšme. » Torres Mejia, 1996 9. 65 Cette histoire illustre parfaitement la fonction cathartique du rire. PlutĂŽt que de sombrer dans une colĂšre des plus profondes, Tiong, sous l’influence de ses voisins, choisit de rire de sa propre condition. En riant de soi, il rejoint le groupe de rieur et ainsi annule les conflits potentiels. P. Torres Mejia a ainsi mis en Ă©vidence la fonction cathartique du rire, qui devient parfois un vĂ©ritable indicateur de conflit social. Aussi tout l’objectif de P. Torres Mejia est de montrer que les paroles Ă  rires ou les rires provoquĂ©s sont une maniĂšre d’éviter les conflits sociaux. Le rire chez les Ilocanos est parfois encouragĂ©, contre leur grĂ©, quand la situation l’exige. Le rire peut donc ĂȘtre utilisĂ© en vue de diminuer la colĂšre de l’autre. Un individu peut se servir du rire pour s’excuser d’un acte qu’il a commis et qui susciterait la colĂšre d’autrui. Avant de conter l’offense commise, le coupable» provoque le rire de l’autre en lui dĂ©crivant l’évĂ©nement de maniĂšre risible, en se tournant de la sorte lui-mĂȘme en dĂ©rision. P. Torres Mejia 1966 donne un exemple issu de sa propre expĂ©rience Dans le village oĂč j’habitais depuis deux ans, mon Tatang grand-pĂšre utilisa sans mon autorisation mes bottes pour se rendre Ă  un enterrement. C’était des bottes en caoutchouc de l’armĂ©e française, doublĂ©es de coton, confortables et parfaitement adaptĂ©es aux conditions climatiques tropicales et aux travaux des champs, fort onĂ©reuses, et d’autant plus prĂ©cieuses qu’il Ă©tait impossible de s’en procurer aux Philippines. De retour Ă  la maison, et avant de me les rendre, il me raconta toutes les gracieuses aventures qu’il avait vĂ©cues grĂące Ă  elles, ce qui me fit beaucoup rire. Il me rendit ensuite mes bottes – dans quel Ă©tat, les pauvres ! –, mais je ne pus me fĂącher, tant son rĂ©cit m’avait fait rire. » Torres Mejia, 1996 8. Le rire est ici utilisĂ© eu guise d’excuse. Faire rire l’autre contre qui on a commis un acte susceptible de provoquer la colĂšre permet d’éviter le conflit. Rire de soi, permet de se rabaisser aux yeux de l’autre. Dans ce cas le rire ne peut qu’engendrer le consentement, et ainsi absoudre les conflits potentiels. Chez les Ilocanos, comme chez les Inuits, le rire relĂšve d’un fonctionnement particulier on provoque le rire pour Ă©viter le conflit. Sous sa forme d’autodĂ©rision, le rire est plus que jamais, un rĂ©gulateur social, puisqu’ il permet d’éviter les tensions et les conflits que provoquerait nĂ©cessairement une situation pĂ©nible ou douloureuse. P. Torres Mejia a montrĂ© Ă  quel point le rire pouvait Ă©vincer le sentiment de colĂšre et de la mĂȘme maniĂšre absoudre le conflit qui aurait pu opposer Tiong et ses voisins. Le rire de par sa capacitĂ© de distanciation permet donc de surmonter les tensions individuelles mais aussi et surtout sociales. Dans la continuitĂ© de ce rire pour Ă©viter la colĂšre, nous allons dĂ©sormais analyser le rire pour ne pas pleurer » qui s’observe dans certaines sociĂ©tĂ©s en situation de crise sociale. Dans de tels contextes, le rire devient un vĂ©ritable mĂ©canisme de dĂ©fense. 66 4. Rire pour ne pas pleurer » l’autodĂ©rision comme arme de survie Ce que nous qualifions de rire pour ne pas pleurer », se rĂ©fĂšre Ă  la fois Ă  l’humour noir et Ă  l’autodĂ©rision. L’attitude active et libĂ©ratrice de l’humour qui consiste Ă  surmonter un malheur, Ă  vaincre ses angoisses que nous avions dĂ©jĂ  entrevue Ă  travers l’analyse psychanalytique du rire et celle de l’humour littĂ©raire, apparait avec encore plus d’éclat dans ce rire pour ne pas pleurer ». Nous nous proposons donc de dĂ©crire ce rire particulier qu’est le rire pour ne pas pleurer », afin de rĂ©vĂ©ler et analyser la fonction dĂ©fensive qu’il possĂšde. L’humour juif est certainement l’exemple le plus notoire de ce que nous avons appelĂ© le rire pour ne pas pleurer ». L’humour juif ne correspond bien Ă©videmment pas Ă  l’humour sur les juifs, mais Ă  l’humour des juifs. Il ne suffit pas non plus qu’un juif raconte une histoire drĂŽle, pour qu’elle appartienne Ă  l’humour juif. Pour qu’une histoire soit qualifiĂ©e d’humour juif, il faut qu’elle exprime des problĂšmes propres aux juifs. L'expression humour juif» est un terme gĂ©nĂ©ral qui renvoie systĂ©matiquement Ă  l'autodĂ©rision mĂȘlĂ© d’humour noir. MĂ©canisme de dĂ©fense, l'humour juif est considĂ©rĂ© comme l'invention d'une communautĂ© face aux tragĂ©dies de son MĂ©dioni dans Le GoĂ»t de l'humour juif 2012, Ă©voque un rire parfois amer et vengeur mais cependant libĂ©rateur. En effet, l’humour dit juif », est un humour noir, qui tourne en dĂ©rision si ce n’est des thĂšmes douloureux tout du moins des thĂšmes dont ils sont eux-mĂȘmes la cible. C’est ainsi qu’on retrouve parmi les thĂšmes risibles, la Shoah et l’antisĂ©mitisme, pour ne citer que les plus significatifs. Klatzmann, 2009. L’humour juif est caractĂ©risĂ© par cette autodĂ©rision constante. Mais en rĂ©alitĂ©, se moquer de soi, de sa vie, de ses souffrances, permet de les rendre dĂ©risoires et de se rendre dĂšs lors capable de les surmonter. Le rire, de par le pouvoir de distanciation qui lui est propre met Ă  distance certains affects et invite ainsi Ă  les dĂ©passer. Tout comme le silence, le rire cache, dit sans dire et exprime donc la libertĂ© intĂ©rieure. NĂ© dans le contexte des persĂ©cutions des Juifs, de l’antisĂ©mitisme, l’humour juif est un moyen de faire le deuil de ces souffrances. Rire de son propre malheur, c’est ne pas se laisser sombrer dans un pessimisme insurmontable. C’est au contraire s’élever et se rendre capable de vivre malgrĂ© et au-delĂ  de ses souffrances, c’est donc aussi un moyen de renĂ©gocier l’identitĂ© juive dans la autodĂ©rision a un caractĂšre fortement dĂ©fensif et ce d’autant plus que s’attaquer Ă  soi, par anticipation, permet de mieux se protĂ©ger contre les atteintes d’autrui. Nous pouvons ici constater la diffĂ©rence qui peut exister entre le rire et l’humour. Dans certains cas, l’humour peut se construire contre le rire si bien que faire de l’humour, c’est se protĂ©ger du rire et des moqueries de l’autre. 67 Rire de soi permet de rĂ©intĂ©grer le groupe, dont on Ă©tait la cible du rire. En riant de sa propre condition, on s’élĂšve en acteur libre, on ne subit plus ses souffrances, puisqu’on est capable d’en rire. Ce rire particulier qui s’apparente Ă  un rire pour ne pas pleurer, n’est pas uniquement le propre de l’humour juif. Si le rire, comme nous l’avons dĂ©jĂ  montrĂ©, varie d’une circonstance Ă  une autre, on peut Ă©mettre l’hypothĂšse que dans un contexte de crise sociale ou encore de guerre, le rire, presque systĂ©matiquement, tend Ă  devenir une arme dĂ©fensive. Et c’est Ă  la lueur de cette hypothĂšse que nous nous proposons d’analyser le rire des Iks, d’aprĂšs l’Ɠuvre de C. Turnbull et le rire des Libanais tel que l’a dĂ©crit P. Gay-Para. C. Turnbull 1987 est l’un des rares anthropologues Ă  avoir retranscrit des situations risibles et Ă  avoir tentĂ© de leur donner un sens. Lorsqu’il effectue son terrain chez les Iks, au nord-est de l’Ouganda, il fait face Ă  un contexte de mutation sociale des plus tragiques qui influe nĂ©cessairement sur le mode de vie de cette tribu dont le quotidien se rĂ©sume alors Ă  survivre par la cruautĂ© » Turnbull, 1987. Peu avant la seconde guerre mondiale, le gouvernement ougandais dans l’objectif de crĂ©er un parc naturel dans la zone montagneuse oĂč vivaient jusqu’ici les Iks, dĂ©cide de chasser ces derniers en les contraignant de la sorte Ă  s’installer dans une rĂ©gion aride et pauvre. Face Ă  un tel dĂ©sastre Ă©conomique et social et dans cette situation de survie qu’était la leur, C. Turnbull tente de comprendre la signification de leur rire. Dans son Ɠuvre consacrĂ©e aux Iks 1987 il a tentĂ© de dĂ©crire les traumatismes de cette population, la dĂ©chĂ©ance physique et morale de chaque individu dont la vie s’organisait essentiellement, pour ne pas dire uniquement, autour de la recherche de nourriture. Pourtant et presque paradoxalement, l’anthropologue, Ă  sa grande surprise, constate sur le terrain que les Iks rient beaucoup et trĂšs souvent. Or, les phĂ©nomĂšnes considĂ©rĂ©s comme risibles illustrent parfaitement cette idĂ©e d’un rire cathartique que nous avons dĂ©jĂ  Ă©voquĂ©. En effet, parmi ces objets risibles, citons la faim, la souffrance d’autrui et parfois mĂȘme sa propre souffrance. Nous allons Ă  prĂ©sent analyser certaines situations risibles qui, aussi surprenantes peuvent-elles nous apparaitre, rĂ©pondent Ă  une signification et Ă  une fonction sociale particuliĂšre du rire. Face Ă  l’extrĂȘme faiblesse des personnes ĂągĂ©es mourantes, qui ne peuvent ni s’assoir ni marcher et sont contraintes de ramper pour se dĂ©placer, C. Turnbull ne peut que ressentir un sentiment de pitiĂ© mĂȘlĂ© de compassion. Pourtant devant ce mĂȘme spectacle », les jeunes, eux, rient aux Ă©clats et s’amusent mĂȘme Ă  les empĂȘcher d’avancer. L’auteur raconte ainsi qu’un jeune garçon qui s’était parĂ© de lianes attachĂ©es autour de ses mollets, de ses bras et de son front, s’amusait Ă  pousser les vieillards pour les renverser sur le dos. Tout le monde riait et s’amusait. » Turnbull, 1987 184. 68 À travers cet exemple on s’aperçoit que la souffrance de l’autre est une vĂ©ritable source de rire. Pour conforter cette idĂ©e, il est nĂ©cessaire d’analyser un autre exemple que C. Turnbull a pu observer lors de son sĂ©jour en Ouganda. Une vieille dame abandonnĂ©e par son fils, totalement aveugle, avait essayĂ© de descendre une colline seule, mais en raison de sa cĂ©citĂ© elle tomba au fond d’un trou et gisait sur le dos tandis que les autres rassemblĂ©s au bord du ravin, la regardaient en riant aux Ă©clats.» Turnbull, 1987 186. Ce rire provoquĂ© par la souffrance de l’autre ne s’adresse pas seulement aux personnes ĂągĂ©es. En effet, C. Turnbull a aussi dĂ©crit le rire d’une mĂšre aux dĂ©pens de son enfant qui souffre Avant qu’il ne sache marcher, elle le porte sur son dos, attachĂ© par un laniĂšre de cuir. Lorsqu’elle s’arrĂȘte quelque part, Ă  un trou d’eau ou dans un champ, elle dĂ©tache cette laniĂšre et laisse littĂ©ralement le bĂ©bĂ© tomber par terre, en riant s’il se fait mal, comme je l’ai vu faire plus d’une fois Ă  Bila ou Ă  Matsui » Turnbull, 1987 133. Ainsi, on est forcĂ© de constater Ă  la suite de C. Turnbull que chez les Iks, rire et cruautĂ© sont Ă©troitement liĂ©s. Un autre thĂšme risible rĂ©current, aussi surprenant que cela puisse paraitre, n’est autre que la faim. C. Turnbull relate en ce sens un Ă©vĂ©nement particuliĂšrement significatif J’allais m’éloigner lorsque quelque chose d’étrange se passa. Le plus ĂągĂ©s des deux hommes Ă  qui je serrais la main s’accrocha Ă  la mienne et, lorsque je voulus la lui reprendre, je le soulevai littĂ©ralement du sol. Il ne devait pas peser plus d’une trentaine de kilos. Il lĂącha enfin ma main et s’écroula en riant aux Ă©clats. Je l’aidais Ă  se rasseoir et il me dit, comme pour s’excuser je n’ai pas mangĂ© depuis trois jours’.Sur quoi son compagnon et lui se remirent Ă  rire aux Ă©clats. Je me dis que j’avais encore beaucoup Ă  apprendre en matiĂšre d’humour ikien. » Turnbull, 1988 38. Il serait rĂ©ducteur de croire que ce rire est un rire cruel et sadique. Ce rire est en rĂ©alitĂ© le reflet des circonstances sociales. Nous pensons, que cette forme particuliĂšre de rire, pourrait ĂȘtre Leconflit, qui opposait, depuis fin 2021, cinq organisations de salariĂ©s françaises Ă  Solidarnosc, vient de se refermer. Mise Ă  l’index pour sa complaisance envers Marine Le Pen et Eric

La gestion des Ă©motions, ou maĂźtrise de soi, est une compĂ©tence fondamentale pour qui souhaite apaiser son rapport Ă  lui-mĂȘme et aux autres. Pour tirer parti d’une Ă©motion, il est essentiel de garder Ă  l’esprit son rĂŽle initial. À savoir ĂȘtre porteuse d’un message utile sur soi-mĂȘme, sur les autres ou sur la situation que l’on est en train de vivre. Mais sans dĂ©codeur, ce n’est pas toujours facile. Lorsqu’elles sont bien utilisĂ©es, les Ă©motions peuvent aider Ă  prendre des dĂ©cisions et Ă  rĂ©agir dans certains contextes. Plus elles sont intenses, et plus elles vont pouvoir faire bouger les choses » ! Les compĂ©tences Ă©motionnelles reprĂ©sentent la capacitĂ© d’une personne Ă  vivre avec ses Ă©motions et celles des autres . Elles permettent notamment aux hypersensibles de faire face aux ascenseurs Ă©motionnels » qu’ils vivent au quotidien. Il y a 5 compĂ©tences diffĂ©rentes qui, avec de la pratique, permettent de ne plus subir ses Ă©motions et mĂȘme de pouvoir les utiliser au mieux. 1 Accueillir et identifier l’émotion C’est la premiĂšre Ă©tape vers la sĂ©curitĂ© Ă©motionnelle. Étape simple pour certains qui peut s’avĂ©rer difficile pour d’autres telles que les personnes trĂšs sensibles. Il s’agit de dĂ©tecter et d’identifier ses propres Ă©motions. L’objectif est d’identifier l’émotion au moment oĂč elle apparaĂźt. Avant qu’elle ne prenne des proportions trop consĂ©quentes. Pour cela on peut ĂȘtre attentif Ă  ses pensĂ©es et Ă  la manifestation physique de l’émotion. On arrĂȘte alors l’activitĂ© en cours et on scanne son Ă©tat intĂ©rieur tension ou dĂ©tente. Puis on laisse les Ă©motions venir Ă  soi. Par exemple au lieu de se contenter de rĂ©agir, en concentrant uniquement son attention sur l’objet de notre colĂšre, de notre tristesse, de notre angoisse ou autre, on revient Ă  soi. On ramĂšne notre attention sur ce qu’il se passe en soi. Ce qui a pour effet dĂ©jĂ  de commencer Ă  l’apaiser. Une fois le mot mis sur l’émotion, il s’agit de l’accueillir telle qu’elle est, sans chercher Ă  la contrĂŽler, la fuir ou la repousser. La mĂ©ditation de pleine conscience est une excellente pratique pour cela. Lire aussi qu’est-ce que la mĂ©ditation de pleine conscience et comment la pratiquer ? 2 La comprendre Cette 2e Ă©tape consiste Ă  dĂ©crypter et interprĂ©ter le message de l’émotion. Pour cela on met en lien l’émotion et son intensitĂ© avec la situation qui l’a dĂ©clenchĂ©e. Avant d’identifier les besoins sous-jacents. Être conscient de ses besoins permet de comprendre l’amplitude des rĂ©actions Ă©motionnelles. Nourrir soi-mĂȘme ses besoins permet ensuite de mieux rĂ©guler ses Ă©motions. Voir mĂȘme de limiter l’apparition des Ă©motions dĂ©sagrĂ©ables. Exemple j’ai besoin d’ĂȘtre rassurĂ©e sur mes compĂ©tence dans un domaine prĂ©cis et que quelqu’un vient critiquer la façon dont je m’y prends. Alors il y a de fortes chances que ça rĂ©veille en moi de plus vives Ă©motions que chez quelqu’un qui a confiance en lui. Questions que l’on peut se poser qu’est-ce que cette Ă©motion vient dire de moi ? De mon rapport Ă  cette situation ? Quels besoins se cachent derriĂšre ? Comment puis-je nourrir moi-mĂȘme ces besoins ? NB 1 nous parlons beaucoup des besoins dans la Communication NonViolente – lire aussi La Communication NonViolente ou CNV NB 2 la confiance en soi est une des 3 composantes de l’estime de soi – lire aussi Qu’est-ce que l’estime de soi ? 3 Exprimer l’émotion Exemple type exprimer relativement calmement les raisons qui nous mettent en colĂšre et ce qu’on ressent et le faire au bon moment ! plutĂŽt que d’exploser et d’envoyer bouler » son entourage. C’est plus intelligent et surtout utile car ça permet d’instaurer un dialogue pour rĂ©soudre la problĂ©matique qui nous a mis en colĂšre. On peut amĂ©liorer bien plus de situation de cette façon. Alors que lorsqu’on s’énerve on se sent mal intĂ©rieurement. On agresse, l’autre se sent mal. Donc il rĂ©plique. On se sent encore plus mal. Et ça ne rĂ©sout rien du tout. Cette 3e Ă©tape consiste donc Ă  extĂ©rioriser intelligemment son Ă©motion. PlutĂŽt que de la masquer et Ă©ventuellement finir par exploser » Ă  force d’avoir trop refoulĂ© ou de partir en vrille. Mettre des mots sur ce qu’on vit, ce qu’on ressent, est non seulement salvateur pour soi-mĂȘme, mais aussi pour favoriser des relations sereines saines et constructives. 4 La rĂ©guler Pas toujours facile de gĂ©rer un flot Ă©motionnel intense nombre d’hypersensibles pourront en tĂ©moigner. Pour aider, il existe des outils de rĂ©gulation » modifier son interprĂ©tation de la situation constater aussi les avantages d’une situation, s’imaginer observateur de la situation et non uniquement protagoniste, se mettre Ă  la place d’un autre protagoniste imaginer ce qu’un l’autre pourrait penservisualiser l’éloignement s’imaginer dans un autre lieu, par exemple un lieu rassurant pour diminuer l’anxiĂ©tĂ©rĂ©orienter l’attention penser Ă  autre chose quelque chose qui nous fait plaisir, dont nous avons hĂąte, qui nous met en joie, prendre une position qui demande de l’équilibre par exemple tenir debout sur un pied on est obligĂ© de se concentrer un minimum pour ne pas tomber, donc on est moins concentrĂ© sur ce qui nous contrarie Quoi qu’il en soit toutes ces techniques ont pour but de rĂ©orienter les pensĂ©es. Pour leur Ă©viter de rester bloquĂ©es » sur une interprĂ©tation de la rĂ©alitĂ© qui retient les Ă©motions dĂ©sagrĂ©ables. Parce que naturellement les Ă©motions ne restent pas, sauf si le mental s’y accroche. Par exemple lorsqu’on commence Ă  ruminer. 5 Savoir l’utiliser Ă  bon escient Lorsqu’une personne vit bien ses Ă©motions, elle comprend aussi mieux celles des autres. Elle peut alors utiliser cette intelligence Ă©motionnelle » pour favoriser des relations plus harmonieuses et nourrissantes avec elle-mĂȘme et les autres. Mais aussi aider ceux qui le souhaitent Ă  mieux comprendre ce qu’il se passe en eux. Lire aussi comment gĂ©rer ses Ă©motions ? premier article sur la gestion des Ă©motions en gĂ©nĂ©ral » qui complĂšte assez bien celui-ci Chaleureusement Lauren PS Si tu as la moindre question n’hĂ©site pas Ă  me contacter ICI ou sur laurenducret Tu as aimĂ© cet article ? Merci de le partager sur ton rĂ©seau social prĂ©fĂ©rĂ© pour aider encore plus de personnes ! Nombre de vues 70

EntreoĂč tu as envie et accorde-toi le soleil. Oublie ta famille, donne des forces aux inconnus, penche-toi sur les dĂ©tails, pars oĂč il n’y a personne, fous-toi du drame du destin, dĂ©daigne le ï»żPour son premier billet d’humeur depuis les attentats du 13 novembre dernier, Vincent Dedienne a dĂ©zinguĂ© un peu Marine Le Pen et fait la liste des choses qui nous font du bien. Pour continuer Ă  vivre, pour se remettre, il paraĂźt qu’il faut danser, chanter, et rire, parce que le rire est plus fort que la peur. C’est probablement pour cela que Vincent Dedienne, chroniqueur de talent, a entamĂ© son billet du 19 novembre sur France Inter, le premier depuis les attentats, avec de l’amour, pour ses auditeurs et ses collĂšgues, et son habituel sens de l’humour. Il exprime ses doutes Ă  l’idĂ©e de prĂ©senter l’invitĂ©e du jour de l’émission, qui n’est autre que la prĂ©sidente du Front National, Marine Le Pen – qui a part ailleurs quittĂ© le plateau quelque temps plus tard. Pour remonter le moral des troupes, Vincent Dedienne a dĂ©cidĂ© de faire une liste des choses positives, sans oublier de coller des taquets lĂ  oĂč il le faut, et notamment dans les dents des extrĂ©mismes La liste de ce qui fait du bien, de ce qui est susceptible de rĂ©parer les vivants », comme l’avait Ă©crit Tchekov, et dans cette liste, bizarrement, y a pas Marine Le Pen. Non, dans la liste pour commencer y a Aimer, boire et chanter, c’est le dernier film d’Alain Resnais mais c’est aussi un trĂšs consolant programme, bien plus consolant Ă  mon goĂ»t que le programme Ă©lectoral de madame Le Pen, qu’un simulacre de deuil n’aura pas Ă©touffĂ© bien longtemps » Vincent Dedienne parle d’amour donc, d’alcool, des chansons d’Anne Sylvestre, qui a perdu son petit-fils dans les attentats, de ce qu’il s’est passĂ© sur Internet ces jours-ci, de littĂ©rature, de spectacles, de paix
 Une chronique qui fait un peu rire, un peu pleurer, un peu entre les deux donc, et comme on a besoin d’en entendre en ce moment. À lire aussi L’hommage de Vincent Dedienne Ă  Charlie Hebdo dans la Bio Interdite de Daniel Cohn-Bendit Lerire jaune / Suivant > PrĂ©cĂ©dent / Par Pascaline David . mercredi 8 mars 2017 . Photo : Becagraphy. Photo : Flick.com | Becagraphy . Il feuillette le magazine Forbes et tombe sur le classement annuel des meilleurs employeurs au Canada*, avec l’UdeM au 21e rang et l’UniversitĂ© Laval au 14e rang. Il rit. Mais jaune, un peu, quand mĂȘme. D’abord parce La gestion des Ă©motions, ou maĂźtrise de soi, est une compĂ©tence fondamentale pour qui souhaite apaiser son rapport Ă  lui-mĂȘme et aux autres. Pour tirer parti d’une Ă©motion, il est essentiel de garder Ă  l’esprit son rĂŽle initial. À savoir ĂȘtre porteuse d’un message utile sur soi-mĂȘme, sur les autres ou sur la situation que l’on est en train de vivre. Mais sans dĂ©codeur, ce n’est pas toujours facile. Lorsqu’elles sont bien utilisĂ©es, les Ă©motions peuvent aider Ă  prendre des dĂ©cisions et Ă  rĂ©agir dans certains contextes. Plus elles sont intenses, et plus elles vont pouvoir faire bouger les choses » ! Les compĂ©tences Ă©motionnelles reprĂ©sentent la capacitĂ© d’une personne Ă  vivre avec ses Ă©motions et celles des autres . Elles permettent notamment aux hypersensibles de faire face aux ascenseurs Ă©motionnels » qu’ils vivent au quotidien. Il y a 5 compĂ©tences diffĂ©rentes qui, avec de la pratique, permettent de ne plus subir ses Ă©motions et mĂȘme de pouvoir les utiliser au mieux. 1 Accueillir et identifier l’émotion C’est la premiĂšre Ă©tape vers la sĂ©curitĂ© Ă©motionnelle. Étape simple pour certains qui peut s’avĂ©rer difficile pour d’autres telles que les personnes trĂšs sensibles. Il s’agit de dĂ©tecter et d’identifier ses propres Ă©motions. L’objectif est d’identifier l’émotion au moment oĂč elle apparaĂźt. Avant qu’elle ne prenne des proportions trop consĂ©quentes. Pour cela on peut ĂȘtre attentif Ă  ses pensĂ©es et Ă  la manifestation physique de l’émotion. On arrĂȘte alors l’activitĂ© en cours et on scanne son Ă©tat intĂ©rieur tension ou dĂ©tente. Puis on laisse les Ă©motions venir Ă  soi. Par exemple au lieu de se contenter de rĂ©agir, en concentrant uniquement son attention sur l’objet de notre colĂšre, de notre tristesse, de notre angoisse ou autre, on revient Ă  soi. On ramĂšne notre attention sur ce qu’il se passe en soi. Ce qui a pour effet dĂ©jĂ  de commencer Ă  l’apaiser. Une fois le mot mis sur l’émotion, il s’agit de l’accueillir telle qu’elle est, sans chercher Ă  la contrĂŽler, la fuir ou la repousser. La mĂ©ditation de pleine conscience est une excellente pratique pour cela. Lire aussi qu’est-ce que la mĂ©ditation de pleine conscience et comment la pratiquer ? 2 La comprendre Cette 2e Ă©tape consiste Ă  dĂ©crypter et interprĂ©ter le message de l’émotion. Pour cela on met en lien l’émotion et son intensitĂ© avec la situation qui l’a dĂ©clenchĂ©e. Avant d’identifier les besoins sous-jacents. Être conscient de ses besoins permet de comprendre l’amplitude des rĂ©actions Ă©motionnelles. Nourrir soi-mĂȘme ses besoins permet ensuite de mieux rĂ©guler ses Ă©motions. Voir mĂȘme de limiter l’apparition des Ă©motions dĂ©sagrĂ©ables. Exemple j’ai besoin d’ĂȘtre rassurĂ©e sur mes compĂ©tence dans un domaine prĂ©cis et que quelqu’un vient critiquer la façon dont je m’y prends. Alors il y a de fortes chances que ça rĂ©veille en moi de plus vives Ă©motions que chez quelqu’un qui a confiance en lui. Questions que l’on peut se poser qu’est-ce que cette Ă©motion vient dire de moi ? De mon rapport Ă  cette situation ? Quels besoins se cachent derriĂšre ? Comment puis-je nourrir moi-mĂȘme ces besoins ? NB 1 nous parlons beaucoup des besoins dans la Communication NonViolente – lire aussi La Communication NonViolente ou CNV NB 2 la confiance en soi est une des 3 composantes de l’estime de soi – lire aussi Qu’est-ce que l’estime de soi ? 3 Exprimer l’émotion Exemple type exprimer relativement calmement les raisons qui nous mettent en colĂšre et ce qu’on ressent et le faire au bon moment ! plutĂŽt que d’exploser et d’envoyer bouler » son entourage. C’est plus intelligent et surtout utile car ça permet d’instaurer un dialogue pour rĂ©soudre la problĂ©matique qui nous a mis en colĂšre. On peut amĂ©liorer bien plus de situation de cette façon. Alors que lorsqu’on s’énerve on se sent mal intĂ©rieurement. On agresse, l’autre se sent mal. Donc il rĂ©plique. On se sent encore plus mal. Et ça ne rĂ©sout rien du tout. Cette 3e Ă©tape consiste donc Ă  extĂ©rioriser intelligemment son Ă©motion. PlutĂŽt que de la masquer et Ă©ventuellement finir par exploser » Ă  force d’avoir trop refoulĂ© ou de partir en vrille. Mettre des mots sur ce qu’on vit, ce qu’on ressent, est non seulement salvateur pour soi-mĂȘme, mais aussi pour favoriser des relations sereines saines et constructives. 4 La rĂ©guler Pas toujours facile de gĂ©rer un flot Ă©motionnel intense nombre d’hypersensibles pourront en tĂ©moigner. Pour aider, il existe des outils de rĂ©gulation » modifier son interprĂ©tation de la situation constater aussi les avantages d’une situation, s’imaginer observateur de la situation et non uniquement protagoniste, se mettre Ă  la place d’un autre protagoniste imaginer ce qu’un l’autre pourrait penservisualiser l’éloignement s’imaginer dans un autre lieu, par exemple un lieu rassurant pour diminuer l’anxiĂ©tĂ©rĂ©orienter l’attention penser Ă  autre chose quelque chose qui nous fait plaisir, dont nous avons hĂąte, qui nous met en joie, prendre une position qui demande de l’équilibre par exemple tenir debout sur un pied on est obligĂ© de se concentrer un minimum pour ne pas tomber, donc on est moins concentrĂ© sur ce qui nous contrarie Quoi qu’il en soit toutes ces techniques ont pour but de rĂ©orienter les pensĂ©es. Pour leur Ă©viter de rester bloquĂ©es » sur une interprĂ©tation de la rĂ©alitĂ© qui retient les Ă©motions dĂ©sagrĂ©ables. Parce que naturellement les Ă©motions ne restent pas, sauf si le mental s’y accroche. Par exemple lorsqu’on commence Ă  ruminer. 5 Savoir l’utiliser Ă  bon escient Lorsqu’une personne vit bien ses Ă©motions, elle comprend aussi mieux celles des autres. Elle peut alors utiliser cette intelligence Ă©motionnelle » pour favoriser des relations plus harmonieuses et nourrissantes avec elle-mĂȘme et les autres. Mais aussi aider ceux qui le souhaitent Ă  mieux comprendre ce qu’il se passe en eux. Lire aussi comment gĂ©rer ses Ă©motions ? premier article sur la gestion des Ă©motions en gĂ©nĂ©ral » qui complĂšte assez bien celui-ci Chaleureusement Lauren PS Si tu as la moindre question n’hĂ©site pas Ă  me contacter ICI ou sur laurenducret Tu as aimĂ© cet article ? Merci de le partager sur ton rĂ©seau social prĂ©fĂ©rĂ© pour aider encore plus de personnes ! Nombre de vues 74
foustoi du drame du destin, dédaigne le malheur, apaise le conflit de ton rire. Mets-toi dans tes couleurs, sois dans ton droit, et que le bruit des feuilles devienne doux.
Les pouvoirs insoupçonnĂ©s du rire au travail Saviez-vous que le rire Ă©tait arrivĂ© chez l’homme avant la facultĂ© de langage ? Il servait alors de signal pour indiquer Ă  autrui que tout allait bien ou pour exprimer un soulagement. De nos jours et dans certains secteurs finance, administration 
 , l’humour est plutĂŽt mal vu au sein de l’entreprise. Longtemps considĂ©rĂ© comme un frein Ă  la crĂ©dibilitĂ© et Ă  l’autoritĂ©, l’humour au travail possĂšde de nombreuses vertus en terme de productivitĂ© et de relations entre collĂšgues. L’humour au travail pour le bien-ĂȘtre et la productivitĂ© Lorsque vous riez, votre cerveau reçoit une bonne dose d’hormones du bien-ĂȘtre dopamine, sĂ©rotonine et endorphines. La prĂ©sence de ces neurotransmetteurs contribue Ă  diminuer le cortisol hormone du stress et, avec lui, le risque d’ĂȘtre victime d’un burn-out. Un travailleur dĂ©tendu sera plus enclin Ă  libĂ©rer sa crĂ©ativitĂ©. Il verra sa motivation et sa concentration augmenter considĂ©rablement. L’humour au travail est aussi bĂ©nĂ©fique si vous occupez un poste Ă  responsabilitĂ©s. En effet, rire d’une situation permet de la considĂ©rer sous un angle nouveau, plus objectif. Il sera plus facile de prendre une dĂ©cision stratĂ©gique aprĂšs avoir pris ce temps de recul. L’humour au travail pour entretenir les relations avec ses collĂšgues Selon Julien Pelletier, expert Ă  l’Agence nationale pour l’amĂ©lioration des conditions de travail, le rire signe l’appartenance Ă  un collectif, fait de valeurs et de repĂšres professionnels communs». Si l’humour est fĂ©dĂ©rateur par nature, c’est qu’il est fait pour ĂȘtre partagĂ© et pour rassembler les humains que nous sommes. Au bureau, il permet de relativiser un Ă©chec ou encore de dĂ©samorcer un conflit en apaisant les tensions lien article. Rire au travail, c’est aussi un excellent moyen d’intĂ©grer une nouvelle recrue, de lutter contre l’isolement et de se crĂ©er des souvenirs communs. Nos conseils pour faire preuve d’humour au travail Une rĂšgle d’or l’autodĂ©rision. Riez de vous-mĂȘme avant de rire des autres. Ainsi, aucun risque de blesser un collĂšgue au dĂ©tour d’une mauvaise l’inspiration vous manque, utilisez l’actualitĂ© du moment ou une anecdote qui a eu lieu sur votre lieu de travail. Rien de tel pour fĂ©dĂ©rer une Ă©quipe qu’un Ă©vĂ©nement commun qui parle Ă  tout le le cynisme, l’humour noir et la moquerie qui peuvent se rĂ©vĂ©ler offensants envers certains de vos professionnel en toutes circonstances les blagues d’un dĂźner entre amis n’auront peut-ĂȘtre pas le mĂȘme succĂšs au ne pas essayer le yoga du rire ? Des respirations, des mouvements accessibles et des exercices de rire vous permettront de profiter de tous les bienfaits du rire. Une sĂ©ance pendant la pause dĂ©jeuner, et c’est une aprĂšs-midi productive qui vous attend. La prochaine fois que vous serez pris d’un fou rire en pleine rĂ©union, vous n’aurez donc plus aucune raison de culpabiliser. Quel que soit votre domaine d’activitĂ©, il est temps d’oser l’humour au travail. Envie d’offrir Ă  vos collaborateurs un moment convivial pour renforcer les liens ? RĂ©servez dĂšs maintenant votre journĂ©e de cohĂ©sion d’équipe avec C Bo Talents.
Rirepour Ă©viter le conflit: « Rire de soi » MĂȘme dans les circonstances les plus difficiles, l’humour peut ĂȘtre prĂ©sent : « Je me presse de rire de tout de peur d’ĂȘtre obligĂ© d’en pleurer » (Beaumarchais, 1775, I, 2) affirmait en ce sens Beaumarchais dans Le barbier de SĂ©ville. Habituellement, c’est la relation structurelle du rire Ă  la joie et au plaisir qui est mise en
La gestion des Ă©motions, ou maĂźtrise de soi, est une compĂ©tence fondamentale pour qui souhaite apaiser son rapport Ă  lui-mĂȘme et aux autres. Pour tirer parti d’une Ă©motion, il est essentiel de garder Ă  l’esprit son rĂŽle initial. À savoir ĂȘtre porteuse d’un message utile sur soi-mĂȘme, sur les autres ou sur la situation que l’on est en train de vivre. Mais sans dĂ©codeur, ce n’est pas toujours facile. Lorsqu’elles sont bien utilisĂ©es, les Ă©motions peuvent aider Ă  prendre des dĂ©cisions et Ă  rĂ©agir dans certains contextes. Plus elles sont intenses, et plus elles vont pouvoir faire bouger les choses » ! Les compĂ©tences Ă©motionnelles reprĂ©sentent la capacitĂ© d’une personne Ă  vivre avec ses Ă©motions et celles des autres . Elles permettent notamment aux hypersensibles de faire face aux ascenseurs Ă©motionnels » qu’ils vivent au quotidien. Il y a 5 compĂ©tences diffĂ©rentes qui, avec de la pratique, permettent de ne plus subir ses Ă©motions et mĂȘme de pouvoir les utiliser au mieux. 1 Accueillir et identifier l’émotion C’est la premiĂšre Ă©tape vers la sĂ©curitĂ© Ă©motionnelle. Étape simple pour certains qui peut s’avĂ©rer difficile pour d’autres telles que les personnes trĂšs sensibles. Il s’agit de dĂ©tecter et d’identifier ses propres Ă©motions. L’objectif est d’identifier l’émotion au moment oĂč elle apparaĂźt. Avant qu’elle ne prenne des proportions trop consĂ©quentes. Pour cela on peut ĂȘtre attentif Ă  ses pensĂ©es et Ă  la manifestation physique de l’émotion. On arrĂȘte alors l’activitĂ© en cours et on scanne son Ă©tat intĂ©rieur tension ou dĂ©tente. Puis on laisse les Ă©motions venir Ă  soi. Par exemple au lieu de se contenter de rĂ©agir, en concentrant uniquement son attention sur l’objet de notre colĂšre, de notre tristesse, de notre angoisse ou autre, on revient Ă  soi. On ramĂšne notre attention sur ce qu’il se passe en soi. Ce qui a pour effet dĂ©jĂ  de commencer Ă  l’apaiser. Une fois le mot mis sur l’émotion, il s’agit de l’accueillir telle qu’elle est, sans chercher Ă  la contrĂŽler, la fuir ou la repousser. La mĂ©ditation de pleine conscience est une excellente pratique pour cela. Lire aussi qu’est-ce que la mĂ©ditation de pleine conscience et comment la pratiquer ? 2 La comprendre Cette 2e Ă©tape consiste Ă  dĂ©crypter et interprĂ©ter le message de l’émotion. Pour cela on met en lien l’émotion et son intensitĂ© avec la situation qui l’a dĂ©clenchĂ©e. Avant d’identifier les besoins sous-jacents. Être conscient de ses besoins permet de comprendre l’amplitude des rĂ©actions Ă©motionnelles. Nourrir soi-mĂȘme ses besoins permet ensuite de mieux rĂ©guler ses Ă©motions. Voir mĂȘme de limiter l’apparition des Ă©motions dĂ©sagrĂ©ables. Exemple j’ai besoin d’ĂȘtre rassurĂ©e sur mes compĂ©tence dans un domaine prĂ©cis et que quelqu’un vient critiquer la façon dont je m’y prends. Alors il y a de fortes chances que ça rĂ©veille en moi de plus vives Ă©motions que chez quelqu’un qui a confiance en lui. Questions que l’on peut se poser qu’est-ce que cette Ă©motion vient dire de moi ? De mon rapport Ă  cette situation ? Quels besoins se cachent derriĂšre ? Comment puis-je nourrir moi-mĂȘme ces besoins ? NB 1 nous parlons beaucoup des besoins dans la Communication NonViolente – lire aussi La Communication NonViolente ou CNV NB 2 la confiance en soi est une des 3 composantes de l’estime de soi – lire aussi Qu’est-ce que l’estime de soi ? 3 Exprimer l’émotion Exemple type exprimer relativement calmement les raisons qui nous mettent en colĂšre et ce qu’on ressent et le faire au bon moment ! plutĂŽt que d’exploser et d’envoyer bouler » son entourage. C’est plus intelligent et surtout utile car ça permet d’instaurer un dialogue pour rĂ©soudre la problĂ©matique qui nous a mis en colĂšre. On peut amĂ©liorer bien plus de situation de cette façon. Alors que lorsqu’on s’énerve on se sent mal intĂ©rieurement. On agresse, l’autre se sent mal. Donc il rĂ©plique. On se sent encore plus mal. Et ça ne rĂ©sout rien du tout. Cette 3e Ă©tape consiste donc Ă  extĂ©rioriser intelligemment son Ă©motion. PlutĂŽt que de la masquer et Ă©ventuellement finir par exploser » Ă  force d’avoir trop refoulĂ© ou de partir en vrille. Mettre des mots sur ce qu’on vit, ce qu’on ressent, est non seulement salvateur pour soi-mĂȘme, mais aussi pour favoriser des relations sereines saines et constructives. 4 La rĂ©guler Pas toujours facile de gĂ©rer un flot Ă©motionnel intense nombre d’hypersensibles pourront en tĂ©moigner. Pour aider, il existe des outils de rĂ©gulation » modifier son interprĂ©tation de la situation constater aussi les avantages d’une situation, s’imaginer observateur de la situation et non uniquement protagoniste, se mettre Ă  la place d’un autre protagoniste imaginer ce qu’un l’autre pourrait penservisualiser l’éloignement s’imaginer dans un autre lieu, par exemple un lieu rassurant pour diminuer l’anxiĂ©tĂ©rĂ©orienter l’attention penser Ă  autre chose quelque chose qui nous fait plaisir, dont nous avons hĂąte, qui nous met en joie, prendre une position qui demande de l’équilibre par exemple tenir debout sur un pied on est obligĂ© de se concentrer un minimum pour ne pas tomber, donc on est moins concentrĂ© sur ce qui nous contrarie Quoi qu’il en soit toutes ces techniques ont pour but de rĂ©orienter les pensĂ©es. Pour leur Ă©viter de rester bloquĂ©es » sur une interprĂ©tation de la rĂ©alitĂ© qui retient les Ă©motions dĂ©sagrĂ©ables. Parce que naturellement les Ă©motions ne restent pas, sauf si le mental s’y accroche. Par exemple lorsqu’on commence Ă  ruminer. 5 Savoir l’utiliser Ă  bon escient Lorsqu’une personne vit bien ses Ă©motions, elle comprend aussi mieux celles des autres. Elle peut alors utiliser cette intelligence Ă©motionnelle » pour favoriser des relations plus harmonieuses et nourrissantes avec elle-mĂȘme et les autres. Mais aussi aider ceux qui le souhaitent Ă  mieux comprendre ce qu’il se passe en eux. Lire aussi comment gĂ©rer ses Ă©motions ? premier article sur la gestion des Ă©motions en gĂ©nĂ©ral » qui complĂšte assez bien celui-ci Chaleureusement Lauren PS Si tu as la moindre question n’hĂ©site pas Ă  me contacter ICI ou sur laurenducret Tu as aimĂ© cet article ? Merci de le partager sur ton rĂ©seau social prĂ©fĂ©rĂ© pour aider encore plus de personnes ! Nombre de vues 77 Cesarticles peuvent vous intĂ©resser. 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La gestion des Ă©motions, ou maĂźtrise de soi, est une compĂ©tence fondamentale pour qui souhaite apaiser son rapport Ă  lui-mĂȘme et aux autres. Pour tirer parti d’une Ă©motion, il est essentiel de garder Ă  l’esprit son rĂŽle initial. À savoir ĂȘtre porteuse d’un message utile sur soi-mĂȘme, sur les autres ou sur la situation que l’on est en train de vivre. Mais sans dĂ©codeur, ce n’est pas toujours facile. Lorsqu’elles sont bien utilisĂ©es, les Ă©motions peuvent aider Ă  prendre des dĂ©cisions et Ă  rĂ©agir dans certains contextes. Plus elles sont intenses, et plus elles vont pouvoir faire bouger les choses » ! Les compĂ©tences Ă©motionnelles reprĂ©sentent la capacitĂ© d’une personne Ă  vivre avec ses Ă©motions et celles des autres . Elles permettent notamment aux hypersensibles de faire face aux ascenseurs Ă©motionnels » qu’ils vivent au quotidien. Il y a 5 compĂ©tences diffĂ©rentes qui, avec de la pratique, permettent de ne plus subir ses Ă©motions et mĂȘme de pouvoir les utiliser au mieux. 1 Accueillir et identifier l’émotion C’est la premiĂšre Ă©tape vers la sĂ©curitĂ© Ă©motionnelle. Étape simple pour certains qui peut s’avĂ©rer difficile pour d’autres telles que les personnes trĂšs sensibles. Il s’agit de dĂ©tecter et d’identifier ses propres Ă©motions. L’objectif est d’identifier l’émotion au moment oĂč elle apparaĂźt. Avant qu’elle ne prenne des proportions trop consĂ©quentes. Pour cela on peut ĂȘtre attentif Ă  ses pensĂ©es et Ă  la manifestation physique de l’émotion. On arrĂȘte alors l’activitĂ© en cours et on scanne son Ă©tat intĂ©rieur tension ou dĂ©tente. Puis on laisse les Ă©motions venir Ă  soi. Par exemple au lieu de se contenter de rĂ©agir, en concentrant uniquement son attention sur l’objet de notre colĂšre, de notre tristesse, de notre angoisse ou autre, on revient Ă  soi. On ramĂšne notre attention sur ce qu’il se passe en soi. Ce qui a pour effet dĂ©jĂ  de commencer Ă  l’apaiser. Une fois le mot mis sur l’émotion, il s’agit de l’accueillir telle qu’elle est, sans chercher Ă  la contrĂŽler, la fuir ou la repousser. La mĂ©ditation de pleine conscience est une excellente pratique pour cela. Lire aussi qu’est-ce que la mĂ©ditation de pleine conscience et comment la pratiquer ? 2 La comprendre Cette 2e Ă©tape consiste Ă  dĂ©crypter et interprĂ©ter le message de l’émotion. Pour cela on met en lien l’émotion et son intensitĂ© avec la situation qui l’a dĂ©clenchĂ©e. Avant d’identifier les besoins sous-jacents. Être conscient de ses besoins permet de comprendre l’amplitude des rĂ©actions Ă©motionnelles. Nourrir soi-mĂȘme ses besoins permet ensuite de mieux rĂ©guler ses Ă©motions. Voir mĂȘme de limiter l’apparition des Ă©motions dĂ©sagrĂ©ables. Exemple j’ai besoin d’ĂȘtre rassurĂ©e sur mes compĂ©tence dans un domaine prĂ©cis et que quelqu’un vient critiquer la façon dont je m’y prends. Alors il y a de fortes chances que ça rĂ©veille en moi de plus vives Ă©motions que chez quelqu’un qui a confiance en lui. Questions que l’on peut se poser qu’est-ce que cette Ă©motion vient dire de moi ? De mon rapport Ă  cette situation ? Quels besoins se cachent derriĂšre ? Comment puis-je nourrir moi-mĂȘme ces besoins ? NB 1 nous parlons beaucoup des besoins dans la Communication NonViolente – lire aussi La Communication NonViolente ou CNV NB 2 la confiance en soi est une des 3 composantes de l’estime de soi – lire aussi Qu’est-ce que l’estime de soi ? 3 Exprimer l’émotion Exemple type exprimer relativement calmement les raisons qui nous mettent en colĂšre et ce qu’on ressent et le faire au bon moment ! plutĂŽt que d’exploser et d’envoyer bouler » son entourage. C’est plus intelligent et surtout utile car ça permet d’instaurer un dialogue pour rĂ©soudre la problĂ©matique qui nous a mis en colĂšre. On peut amĂ©liorer bien plus de situation de cette façon. Alors que lorsqu’on s’énerve on se sent mal intĂ©rieurement. On agresse, l’autre se sent mal. Donc il rĂ©plique. On se sent encore plus mal. Et ça ne rĂ©sout rien du tout. Cette 3e Ă©tape consiste donc Ă  extĂ©rioriser intelligemment son Ă©motion. PlutĂŽt que de la masquer et Ă©ventuellement finir par exploser » Ă  force d’avoir trop refoulĂ© ou de partir en vrille. Mettre des mots sur ce qu’on vit, ce qu’on ressent, est non seulement salvateur pour soi-mĂȘme, mais aussi pour favoriser des relations sereines saines et constructives. 4 La rĂ©guler Pas toujours facile de gĂ©rer un flot Ă©motionnel intense nombre d’hypersensibles pourront en tĂ©moigner. Pour aider, il existe des outils de rĂ©gulation » modifier son interprĂ©tation de la situation constater aussi les avantages d’une situation, s’imaginer observateur de la situation et non uniquement protagoniste, se mettre Ă  la place d’un autre protagoniste imaginer ce qu’un l’autre pourrait penservisualiser l’éloignement s’imaginer dans un autre lieu, par exemple un lieu rassurant pour diminuer l’anxiĂ©tĂ©rĂ©orienter l’attention penser Ă  autre chose quelque chose qui nous fait plaisir, dont nous avons hĂąte, qui nous met en joie, prendre une position qui demande de l’équilibre par exemple tenir debout sur un pied on est obligĂ© de se concentrer un minimum pour ne pas tomber, donc on est moins concentrĂ© sur ce qui nous contrarie Quoi qu’il en soit toutes ces techniques ont pour but de rĂ©orienter les pensĂ©es. Pour leur Ă©viter de rester bloquĂ©es » sur une interprĂ©tation de la rĂ©alitĂ© qui retient les Ă©motions dĂ©sagrĂ©ables. Parce que naturellement les Ă©motions ne restent pas, sauf si le mental s’y accroche. Par exemple lorsqu’on commence Ă  ruminer. 5 Savoir l’utiliser Ă  bon escient Lorsqu’une personne vit bien ses Ă©motions, elle comprend aussi mieux celles des autres. Elle peut alors utiliser cette intelligence Ă©motionnelle » pour favoriser des relations plus harmonieuses et nourrissantes avec elle-mĂȘme et les autres. Mais aussi aider ceux qui le souhaitent Ă  mieux comprendre ce qu’il se passe en eux. Lire aussi comment gĂ©rer ses Ă©motions ? premier article sur la gestion des Ă©motions en gĂ©nĂ©ral » qui complĂšte assez bien celui-ci Chaleureusement Lauren PS Si tu as la moindre question n’hĂ©site pas Ă  me contacter ICI ou sur laurenducret Tu as aimĂ© cet article ? Merci de le partager sur ton rĂ©seau social prĂ©fĂ©rĂ© pour aider encore plus de personnes ! Nombre de vues 84
Unexcellent billet de Vincent Dedienne ci dessous. Il fait suite aux attentats du 13 novembre dernier avec de l humour mais pas que comme ce texte
Le jeudi, c'est Vincent Dedienne. Aujourd'hui, il hĂ©sitait Ă  venir, mais il a Ă©coutĂ© son coeur, et propose une liste de ce qui fait du bien aimer Ă  tort et Ă  travers, boire de l'alcool, chanter Anne Sylvestre, aller au spectacle... LamĂ©diation est un mode alternatif de rĂ©solution des conflits par lequel des parties tentent, avec l’aide d’un tiers, le mĂ©diateur, de trouver elles-mĂȘmes une solution Ă  leur diffĂ©rend. La mĂ©diation professionnelle, discipline Ă  part entiĂšre de la qualitĂ© relationnelle, comprend un processus structurĂ© de prĂ©vention et de
L’analyse prĂ©sente dans ce document est la propriĂ©tĂ© exclusive des Veuillez donc svp dans le cas d’une reprise partielle ou totale faire mention de l’origine. Le Barbier de SĂ©ville, Acte II 2, scĂšne 15, Beaumarchais, 1775, commentaire. ScĂšne XV BARTHOLO, ROSINE. Bartholo, le regarde aller. Il est enfin parti. À part. Dissimulons. Rosine. Convenez pourtant, monsieur, qu’il est bien gai, ce jeune soldat ! À travers son ivresse, on voit qu’il ne manque ni d’esprit, ni d’une certaine Ă©ducation. Bartholo. Heureux, m’amour, d’avoir pu nous en dĂ©livrer ! Mais n’es-tu pas un peu curieuse de lire avec moi le papier qu’il t’a remis ? Rosine. Quel papier ? Bartholo. Celui qu’il a feint de ramasser pour te le faire accepter. Rosine. Bon ! c’est la lettre de mon cousin l’officier, qui Ă©tait tombĂ©e de ma poche. Bartholo. J’ai idĂ©e, moi, qu’il l’a tirĂ©e de la sienne. Rosine. Je l’ai trĂšs bien reconnue. Bartholo. Qu’est-ce qu’il te coĂ»te d’y regarder ? Rosine. Je ne sais pas seulement ce que j’en ai fait. Bartholo, montrant la pochette. Tu l’as mise lĂ . Rosine. Ah, ah ! par distraction. Bartholo. Ah ! sĂ»rement. Tu vas voir que ce sera quelque folie. Rosine, Ă  part. Si je ne le mets pas en colĂšre, il n’y aura pas moyen de refuser. Bartholo. Donne donc, mon cƓur. Rosine. Mais, quelle idĂ©e avez-vous, en insistant, monsieur ? est-ce encore quelque mĂ©fiance ? Bartholo. Mais vous, quelle raison avez-vous de ne pas la montrer ? Rosine. Je vous rĂ©pĂšte, monsieur, que ce papier n’est autre que la lettre de mon cousin, que vous m’avez rendue hier toute dĂ©cachetĂ©e ; et puisqu’il en est question, je vous dirai tout net que cette libertĂ© me dĂ©plaĂźt excessivement. Bartholo. Je ne vous entends pas. Rosine. Vais-je examiner les papiers qui vous arrivent ? Pourquoi vous donnez-vous les airs de toucher Ă  ceux qui me sont adressĂ©s ? Si c’est jalousie, elle m’insulte ; s’il s’agit de l’abus d’une autoritĂ© usurpĂ©e, j’en suis plus rĂ©voltĂ©e encore. Bartholo. Comment, rĂ©voltĂ©e ! Vous ne m’avez jamais parlĂ© ainsi. Rosine. Si je me suis modĂ©rĂ©e jusqu’à ce jour, ce n’était pas pour vous donner le droit de m’offenser impunĂ©ment. Bartholo. De quelle offense parlez-vous ? Rosine. C’est qu’il est inouĂŻ qu’on se permette d’ouvrir les lettres de quelqu’un. Bartholo. De sa femme ? Rosine. Je ne la suis pas encore. Mais pourquoi lui donnerait-on la prĂ©fĂ©rence d’une indignitĂ© qu’on ne fait Ă  personne ? Bartholo. Vous voulez me faire prendre le change et dĂ©tourner mon attention du billet, qui sans doute est une missive de quelque amant ; mais je le verrai, je vous assure. Rosine. Vous ne le verrez pas. Si vous m’approchez, je m’enfuis de cette maison, et je demande retraite au premier venu. Bartholo. Qui ne vous recevra point. Rosine. C’est ce qu’il faudra voir. Bartholo. Nous ne sommes pas ici en France, oĂč l’on donne toujours raison aux femmes ; mais, pour vous en ĂŽter la fantaisie, je vais fermer la porte. Rosine, pendant qu’il y va. Ah, Ciel ! que faire ?
 Mettons vite Ă  la place la lettre de mon cousin, et donnons-lui beau jeu de la prendre. Elle fait l’échange, et met la lettre du cousin dans sa pochette, de façon qu’elle sorte un peu. Bartholo, revenant. Ah ! j’espĂšre maintenant la voir. Rosine. De quel droit, s’il vous plaĂźt ? Bartholo. Du droit le plus universellement reconnu, celui du plus fort. Rosine. On me tuera plutĂŽt que de l’obtenir de moi. Bartholo, frappant du pied. Madame ! madame !
 Rosine tombe sur un fauteuil et feint de se trouver mal. Ah ! quelle indignitĂ© !
 Bartholo. Donnez cette lettre, ou craignez ma colĂšre. Rosine, renversĂ©e. Malheureuse Rosine ! Bartholo. Qu’avez-vous donc ? Rosine. Quel avenir affreux ! Bartholo. Rosine ! Rosine. J’étouffe de fureur. Bartholo. Elle se trouve mal. Rosine. Je m’affaiblis, je meurs. Bartholo, lui tĂąte le pouls et dit Ă  part. Dieux ! la lettre ! Lisons-la sans qu’elle en soit instruite. Il continue Ă  lui tĂąter le pouls, et prend la lettre, qu’il tĂąche de lire en se tournant un peu. Rosine, toujours renversĂ©e. InfortunĂ©e ! ah !
 Bartholo, lui quitte le bras, et dit Ă  part Quelle rage a-t-on d’apprendre ce qu’on craint toujours de savoir ! Rosine. Ah ! pauvre Rosine ! Bartholo. L’usage des odeurs
 produit ces affections spasmodiques. Il lit par-derriĂšre le fauteuil en lui tĂątant le pouls. Rosine se relĂšve un peu, le regarde finement, fait un geste de tĂȘte, et se remet sans parler. Bartholo, Ă  part. Ô Ciel ! c’est la lettre de son cousin. Maudite inquiĂ©tude ! Comment l’apaiser maintenant ? Qu’elle ignore au moins que je l’ai lue ! Il fait semblant de la soutenir, et remet la lettre dans la pochette. Rosine, soupire. Ah !
 Bartholo. Eh bien ! ce n’est rien, mon enfant ; un petit mouvement de vapeurs, voilĂ  tout ; car ton pouls n’a seulement pas variĂ©. Il va prendre un flacon sur la console. Rosine, Ă  part. Il a remis la lettre ! fort bien. Bartholo. Ma chĂšre Rosine, un peu de cette eau spiritueuse. Rosine. Je ne veux rien de vous laissez-moi. Bartholo. Je conviens que j’ai montrĂ© trop de vivacitĂ© sur ce billet. Rosine. Il s’agit bien du billet ! C’est votre façon de demander les choses qui est rĂ©voltante. Bartholo, Ă  genoux. Pardon j’ai bientĂŽt senti tous mes torts ; et tu me vois Ă  tes pieds, prĂȘt Ă  les rĂ©parer. Rosine. Oui, pardon ! lorsque vous croyez que cette lettre ne vient pas de mon cousin. Bartholo. Qu’elle soit d’un autre ou de lui, je ne veux aucun Ă©claircissement. Rosine, lui prĂ©sentant la lettre. Vous voyez qu’avec de bonnes façons, on obtient tout de moi. Lisez-la. Bartholo. Cet honnĂȘte procĂ©dĂ© dissiperait mes soupçons, si j’étais assez malheureux pour en conserver. Rosine. Lisez-la donc, monsieur. Bartholo, se retire. À Dieu ne plaise que je te fasse une pareille injure ! Rosine. Vous me contrariez de la refuser. Bartholo. Reçois en rĂ©paration cette marque de ma parfaite confiance. Je vais voir la pauvre Marceline, que ce Figaro a, je ne sais pourquoi, saignĂ©e au pied ; n’y viens-tu pas aussi ? Rosine. J’y monterai dans un moment. Bartholo. Puisque la paix est faite, mignonne, donne-moi ta main. Si tu pouvais m’aimer, ah ! comme tu serais heureuse. Rosine, baissant les yeux. Si vous pouviez me plaire, ah ! comme je vous aimerais. Bartholo. Je te plairai, je te plairai ; quand je te dis que je te plairai ! Il sort. Exemple d’un plan de commentaire avec introduction et conclusion de la scĂšne 15, Acte II du Barbier de SĂ©ville, Beaumarchais, 1775, commentaire. Ceci n’est pas un modĂšle, mais un exemple. Votre rĂ©flexion personnelle peut mener Ă  d’autres pistes de lecture. Introduction Le Barbier de SĂ©ville dĂ©bute la trilogie sur la famille Almaviva, qui continue ensuite avec le Mariage de Figaro1784 et La MĂšre coupable1792. . Le théùtre de Beaumarchais est Ă  son image, plein de rebondissements, pour un homme qui fut mariĂ© trois fois, inventeur, musicien, voyageur, financier, agent secret et trafiquant d’armes. Si son expression est la plupart du temps comique, ses prĂ©occupations sont celles de son temps, du temps des LumiĂšres et de la remise en cause des traditions de l’Ancien rĂ©gime.accroche avec informations sur l’auteur et son Ɠuvre PiĂšce comique en quatre actes, l’intrigue principale est traditionnelles des farces avec un barbon Bartholo qui souhaite Ă©pouser une jeune femme orpheline sous sa tutelle Rosine, dont le comte Almaviva est amoureux. Figaro, ancien serviteur de l’aristocrate, va remplir le rĂŽle d’entremetteur entre le comte et Rosine, afin d’exaucer les dĂ©sirs de son maĂźtre. Dans cette scĂšne, Bartholo, le barbon, cherche Ă  savoir si sa promise, Rosine, est amoureuse d’un autre, le Comte. Un mot d’amour donnĂ© Ă  Rosine va dĂ©clencher la jalousie de Bartholo. L’action de la scĂšne dĂ©roule les diverses maniĂšres de Rosine d’échapper Ă  la dĂ©couverte de Bartholo. prĂ©sentation du passage. Quelle vision de l’amour nous prĂ©sente Beaumarchais dans cette scĂšne ? problĂ©matique Dans un premier temps, nous montrerons que la scĂšne est vivante et rythmĂ©e, typique d’une comĂ©die de l’auteur. Ensuite, nous analyserons sa vision du couple, et plus particuliĂšrement de la femme au XVIIIĂšme siĂšcle. annonce de plan. introduction en quatre partie avec l’accroche, la prĂ©sentation du texte, la problĂ©matique, l’annonce de plan. I- Une scĂšne trĂ©pidante. phrase d’introduction de la partie avec rappel du thĂšme lors de la rĂ©daction a Une Ă©criture vivante. Une scĂšne avec de nombreuses rĂ©pliques, mais trĂšs courtes. Aucune ne dĂ©passe quelques phrases. Rythme rapide de la scĂšne. Stichomythie passage de Malheureuse Rosine ! » Ă  Je m’affaiblis, je meurs » Ponctuation expressive tout au long de la scĂšne ce jeune soldat ! », Comment rĂ©voltĂ©e ! », Quel avenir affreux ! », ou Ă  la fin que je plairai ! » par exemple. Dialogue marquĂ© par des questions pressantes de la part de Batholo et des rĂ©ponses Ă©vasives, ou d’autres questions de Rosine le papier qu’il t’a remis ? » Quel papier ? », est-ce encore quelque mĂ©fiance ? » quelle raison avez-vous de ne pas la montrer ? », par exemple. b Les retournements de situation. ScĂšne complexe marquĂ©e par plusieurs retournements de situation, et une progression vers la rĂ©solution de la lecture de la lettre pour Bartholo, de la conservation de son amour secret pour Rosine. Plusieurs parties composent cette scĂšne 1 du dĂ©but jusqu’à Donne donc mon coeur », mise en place de l’élĂ©ment de conflit le papier », 2 jusqu’à Donnez cette le lettre , ou craignez ma colĂšre », la montĂ©e de la tension entre les deux personnages. 3 jusqu’à Il va prendre un flacon sur la console », la rĂ©ussite du piĂšge de Rosine 4 jusqu’à la fin, la victoire de Rosine. Plusieurs retournements de situation une atmosphĂšre lĂ©gĂšre au dĂ©but m’amour », Ah,ah ! Par distraction. », mon coeur », oĂč Bartholo croit mener le jeu Dissimulons. ». Ensuite, feinte de colĂšre de Rosine, et emportement donc de Bartholo Si je ne me mets point en colĂšre », puis comprĂ©hension par ce dernier de la stratĂ©gie de Rosine Vous voulez me faire prendre le change et dĂ©tourner mon attention du billet. A ce moment-lĂ , Rosine paraĂźt perdue Ah, Ciel ! Que faire ? ». nouveau coup de théùtre avec l’échange des deux lettres Mettons vite Ă  la place la lettre de mon cousin
 », et malaise imaginaire de Rosine, et changement de ton de Bartholo Pardon j’ai bientĂŽt senti tous mes torts
 », qui ne veut plus lire la lettre A Dieu ne plaise que je te fasse une pareille offense » c Le comique. Comique de situation traditionnel du barbon dupĂ© par les deux jeunes amoureux qui se voient en secret, ici directement devant lui Ă  la scĂšne prĂ©cĂ©dente. Le spectateur est au courant de cette situation, jeu avec le public par les apartĂ©s Rosine, Ă  part Si je ne le mets point en colĂšre, il n’y aura pas moyen de refuser. » comique de rĂ©pĂ©titionl’insistance de Bartholo pour lire la lettre, l’insistance de Rosine Ă  refuser. Comique de geste montrant la pochette », frappant du pied », tombant sur un fauteuil et fait semblant de se trouver mal » , beaucoup de didascalies durant le passage du malaise de Rosine exagĂšrent les gestes et les attitudes des personnages pour crĂ©er le rire chez le spectateur. Changements de ton de Bartholo caricaturaux mielleux m’amour », mon coeur », mignonne », violent Du droit le plus universellement reconnu, celui du plus fort », Donnez cette lettre ou craignez ma colĂšre ». phrase de conclusion/transition de la partie lors de la rĂ©daction II- La victoire de la femme. phrase d’introduction de la partie avec rappel du thĂšme lors de la rĂ©daction a Le barbon ridicule. Bartholo prĂ©sente tous les attributs du barbon, il est ĂągĂ©, et surtout jaloux Il est enfin parti », et paranoĂŻaque Mais vous, quelle raison avez-vous de ne pas le montrer ? ». Cependant, sa jalousie, inhĂ©rente Ă  tout le passage, est fondĂ©e. Il prĂ©sente les caractĂ©ristiques communes du machiste, utilisation de la force je vais fermer la porte », ou le droit du plus fort, vision classique de la femme obĂ©issante Comment rĂ©voltĂ©e ! Vous ne m’avez jamais parlĂ© ainsi. ». ClichĂ©s sur la fragilitĂ© de la femme et de ses humeurs » un petit mouvement de vapeurs ». Seulement, ridicule du personnage qui se sait non dĂ©sirĂ© Je te plairai, je ta plairai
je te plairai ». Ainsi, il dĂ©bute le dialogue pour Ă©viter de brusquer Rosine m’amour », n’es-tu pas curieuse
 », et le finit en espĂ©rant la calmer. Mais, il ne peut masquer sa mesquinerie Lisons-lĂ  sans qu’elle en soit instruite »Rosine entend et voit tout, et surtout ne peut cacher sa dĂ©faite devant la colĂšre de Rosine. b La stratĂ©gie de Rosine. elle a un but conserver le secret de son amour pour le comte, et dĂ©veloppe au fur et Ă  mesure de la scĂšne des tactiques pour y parvenir. Elle se dĂ©robe en jouant l’ingĂ©nue Quel papier ? », Je ne sais pas seulement ce que j’en ai fait ». Elle cherche ensuite Ă  l’énerver Si je ne le mets pas en colĂšre, il n’y aura pas moyen de refuser. ». Elle joue elle-mĂȘme la colĂšre Si c’est jalousie, elle m’insulte ; s’il sagit de l’abus d’une autoritĂ© usurpĂ©e, j’en suis plus rĂ©voltĂ©e encore ». Elle menace de partir et de le quitter Si vous m’approchez, je m’enfuis de cette maison ». Puis, ensuite devant tous ses Ă©checs, Ă©change les lettres pour duper Bartholo Elle fait l’échange ». et, pour l’attirer dans le piĂšge, feint d’ĂȘtre malade Je m’affaiblis, je meurs ». Sa comĂ©die mĂȘlĂ©e Ă  la duperie de Bartholo va culpabiliser ce dernier, et lui permettre de gagner ce conflit en se prĂ©sentant Ă  la fin comme n’ayant rien Ă  cacher Lisez-lĂ  donc monsieur ». c Une rĂ©flexion sur la condition fĂ©minine et sur le couple. Rosine n’a pas le choix et est contrainte dans sa situation, comme une femme de l’Ancien RĂ©gime, qui n’a pas le choix de son union. Droit supĂ©rieur de l’homme Vais-je examiner les papiers qui vous arrivent ? », Ă  quoi il rĂ©pond, De sa femme ? », pas d’intimitĂ© pour les femmes Ă  l’époque. Ou encore, De quel droit, s’il vous plaĂźt ? » Du droit le plus universellement reconnu, celui du plus fort », c’est Ă  dire celui des hommes. Une femme forte mise en avant par l’auteur ses multiples refus, je m’enfuis de cette maison », sa victoire finale. Seulement tristesse de leur relation Malheureuse Rosine !», Quel avenir affreux ! », qui traduit son dĂ©sespoir d’ĂȘtre avec lui. Enfin, relations amoureuses sans rĂ©ciprocitĂ© quand Bartholo jure Ă  la fin qu’il lui plaira, et encore plus, quand elle dit Si vous pouviez me plaie, ah ! Je vous aimerais ». Suite Ă  cette scĂšne comique, une fin tragique et pathĂ©tique. phrase de conclusion/transition de la partie lors de la rĂ©daction Conclusion Cette scĂšne correspond au théùtre de Beaumarchais par son rythme soutenu. Les rĂ©pliques sont courtes, la ponctuation expressive, et les retournements de situation multiples. La tonalitĂ© comique ne cesse d’ĂȘtre prĂ©sente aussi. Le siĂšcle des LumiĂšres n’est pas absent de ce passage Ă  travers une rĂ©flexion tragique sur les relations amoureuses. L’homme ĂągĂ©, le barbon se trouve ridiculisĂ©. La femme, Rosine, paraĂźt forte. Mais, l’amour semble une donnĂ©e lointaine dans l’accord du mariage. La femme est ici un objet, facile Ă  utiliser, quand elle n’est pas intelligente et manipulatrice. Rosine est l’exception, Beaumarchais nous le fait bien ressentir. rĂ©ponse Ă  l’annonce de plan L’auteur nous dĂ©livre Ă  travers cette scĂšne une vision de la femme, et plus encore des relations de couple, originale pour l’époque. Rosine, forte et rĂ©sistante, s’en sort par son intelligence. Bartholo se retrouve en infĂ©rioritĂ©, malgrĂ© sa position masculine. Beaumarchais nous offre une rĂ©flexion acĂ©rĂ©e sur l’amour dans l’Acien RĂ©gime, qui ne s’explique pas par les sentiments, mais seulement par les statuts sociaux. rĂ©ponse Ă  la problĂ©matique. La maniĂšre dont se comporte Bartholo avec Rosine dans le Barbier de SĂ©ville peut nous rappeler l’envie du mĂȘme Comte dans le Mariage de Figaro pour Suzanne, la promise de Figaro. Beaumarchais met Ă  chaque fois en avant l’amour, et dĂ©nonce la position supĂ©rieure des hommes. ouverture conclusion en trois parties avec la reprise des conclusions partielles, la rĂ©ponse Ă  la problĂ©matique, et l’ouverture. SI vous avez aimĂ© l’article, un petit geste pour remercier votre serviteur, lisez cet article Je lance un appel aux forces de l’amour! Faites circuler les poĂ©sies d’amour de ?‍❀‍? L’analyse de ce document est la propriĂ©tĂ© exclusive donc svp dans le cas d’une reprise totale ou partielle faire mention de l’origine. Contactlescoursjulien
VoilĂ donc Ă©tabli que l’ exclusion est un thĂšme dĂ©conflictualisĂ©, sans acteur identifiĂ© et dont le succĂšs tient prĂ©cisĂ©ment Ă  ces deux dimensions. Tentons, pour franchir un pas supplĂ©mentaire, de comprendre ce que cela nous dit des modes de lecture des rapports sociaux et de dĂ©celer les usages qu’ils autorisent. Mn Surire & Mes Eclαts de Rire sαvent heureusement cαcher ces Peines [...] J'αimerais que tu me regαrde dαns les yeux & que tu me dise que tu es Amureux . J'αimerais que ces rĂȘves deviennent rĂ©elles . J'αimerais ĂȘtre dαns tes brαs & ne plus jαmαis les quitter . J'αimerais bien plus que cette simple αmitiĂ© . J'αimerais pouvoir tucher tes lĂšvres αvec les miennes . J'αimerais tut simplement que tu Me dise Je T'αime U Laisse tomber les gars qui te disent des choses un jour & qui le rĂ©pĂštent Ă  d’autres le lendemain... ~._ Man Doudou ` _.~
Cesprocédés conduisent à une solution amiable des litiges, par opposition aux modes juridictionnels 2. La médiation familiale, trÚs utile, tend à restaurer et préserver les liens familiaux en cas de conflits importants. Outil servant à relancer la communication au sein des familles, elle vise au rapprochement des parents qui se
C'est l'histoire d'une confĂ©rence contre l'extrĂȘme droite et le racisme anti-musulmans qui se retrouve sabotĂ©e par une extrĂȘme droite pro-islamiste. A coup d'injures, d'accusations mensongĂšres et d'une "burqa pride" orchestrĂ©e pour couvrir ma voix. Au point d'interdire tout Ă©change ce soir-lĂ , mais d'ouvrir un vrai dĂ©bat en Belgique. L'UniversitĂ© libre de Bruxelles est une universitĂ© un peu Ă  part. Le temple du libre examen, fondĂ© par des libres penseurs et des francs-maçons Ă©pris de laĂŻcitĂ© laĂŻcitĂ© politique dirait-on en Belgique. Il est assez logique qu'on m'y invite Ă  parler de mes travaux en faveur de l'Ă©galitĂ© et de la laĂŻcitĂ©. Logique mais pas Ă©vident. Car l'ULB est aussi le reflet d'une tradition universitaire oĂč les cercles Ă©tudiants se croient presque tout permis, au nom d'une certaine Ă©galitĂ© entre le corps Ă©tudiant et le corps enseignant. Or quelques-uns de ces cercles sont noyautĂ©s et tombĂ©s sous le charme du prĂ©dicateur Tariq Ramadan, invitĂ© rĂ©guliĂšrement comme une rock star sur leur campus, quand ils ne font pas venir l'humoriste DieudonnĂ©... Histoire de rire un peu des Juifs et de leur lobby tout puissant. Un campus noyautĂ© J'ai pu mesurer la force de l'endoctrinement en cours en 2007. L'universitĂ© m'invite alors pour parler de mon livre sur Le choc des prĂ©jugĂ©s, qui renvoie dos-Ă -dos les postures sĂ©curitaires de Nicolas Sarkozy et les postures victimaires des IndigĂšnes de la RĂ©publique. Mais deux semaines avant ma venue, une polĂ©mique Ă©clate sur le campus Ă  propos de Tariq Ramadan. La confĂ©rence Ă  laquelle il a Ă©tĂ© conviĂ© par une cercle d'Ă©tudiants turcs a Ă©galement conviĂ© un ministre turc qui refuse d'aller dans tout pays reconnaissant le gĂ©nocide armĂ©nien, Mehmet Aydin, et un historien nĂ©gationniste de ce gĂ©nocide, Gilles Veinstein. Le recteur pense qu'il est temps de mettre le holĂ  et prĂ©vient que la prĂ©sence du prĂ©dicateur fondamentaliste n'est plus dĂ©sirĂ©e. N'Ă©tant ni intĂ©griste ni nĂ©gationniste, je suis en revanche autorisĂ©e Ă  parler, mais je vais le payer. Etant la bĂȘte noire des "ramadiens", j'arrive en terrain minĂ©... DĂ©cidĂ©s Ă  venger leur idole, des activistes se dĂ©chaĂźnent contre ma venue. Une belle alliance islamo-gauchiste, allant d'une certaine gauche Belge aux Loups gris Turcs en passant par des militants des FrĂšres musulmans et des adeptes de DieudonnĂ©, tous unis par une certaine obsession de la question juive et une certaine rage envers les fĂ©ministes n'ayant pas le goĂ»t du voile. Pendant deux heures, dans un amphi plein Ă  craquer, je dois donner ma confĂ©rence sous les huĂ©es, les dĂ©clamations, et les insultes "lesbienne", "juive", "franc-maçonne"... Quand il ne faut pas esquiver quelques projectiles et un commando tarte Ă  la crĂšme. Sous l'Ɠil atterrĂ© mais terrorisĂ© du corps enseignant. MalgrĂ© tout, je parviens Ă  ramener le calme et Ă  instaurer une forme de dialogue. Jusqu'Ă  la fin. ExaspĂ©rĂ© par l'Ă©change qui s'est instaurĂ© sur la dĂ©mocratie et ses rĂšgles de base, l'un des meneurs se met Ă  hurler "Vous nous parlez de dĂ©mocratie mais Ă  bas la dĂ©mocratie!". Je lui rĂ©ponds "Monsieur, si vous ĂȘtes contre la dĂ©mocratie, nous n'avons plus rien Ă  nous dire. Je vous combattrai!". C'est le mot de la fin, sous l'ovation d'une grande majoritĂ© des 800 personnes prĂ©sentes. Ce soir-lĂ , les saboteurs ont perdu une bataille, mais Ă  charge de revanche. Peut-on dĂ©battre avec tout le monde? Depuis, je suis retournĂ©e trĂšs souvent en Belgique, une ou deux fois l'an, pour des confĂ©rences comme Ă  l'UniversitĂ© catholique de Louvain ou les confĂ©rences Wolubilis, sans aucun problĂšme. Je suis intervenue plus rarement Ă  l'ULB et plus jamais dans un grand amphi ouvert au public comme le 7 fĂ©vrier dernier. La sortie de mon livre sur Marine Le Pen fut l'occasion d'une nouvelle invitation. Le nationalisme sĂ©vit en Belgique, comme partout en Europe, mais surtout pour monter les Flamands contre les Wallons. L'ULB souhaite m'entendre dans le cadre d'un dĂ©bat sur le thĂšme "L'extrĂȘme droite est-elle frĂ©quentable?". Je dois y dialoguer avec HervĂ© Hasquin, ancien ministre et ancien recteur de l'ULB. Faut-il inviter des reprĂ©sentants de l'extrĂȘme droite pour nous apporter la contradiction? Le dĂ©bat universitaire se rĂ©sume-t-il Ă  "une minute pour les Juifs et une minute pour Hitler" ou consiste-t-il Ă  dĂ©cortiquer et Ă  faire marcher son esprit critique... La rĂ©ponse paraĂźt Ă©vidente. Comme dirait Pierre Desproges, on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. La mĂȘme rĂšgle vaut pour l'Ă©change intellectuel. Elle va se confirmer face Ă  des excitĂ©s prĂ©tendant apporter la contradiction mais se comportant en rĂ©alitĂ© comme des saboteurs. Une "burqa pride" pour me "lapider" Une semaine avant la confĂ©rence, une amie attire mon attention sur un groupe qui vient de se monter sur Facebook pour organiser une "burqa pride", en vue de me "lapider", selon ses propres termes le "moratoire" semble passĂ© de mode. Une lapidation symbolique, bien sĂ»r, mais tout de mĂȘme... A coups d'injures et de tartes Ă  la crĂšme. Mes proches prĂ©fĂšrent que j'annule, par prĂ©caution. J'avoue n'avoir aucune envie de retourner dans le chaudron que j'ai connu en 2007. Mais il est hors de question de se laisser intimider. Il faut y aller, mĂȘme si j'ai d'autres choses Ă  penser en ce moment. A Paris, la campagne bat son plein, voire son trop plein. Claude GuĂ©ant vient de s'illustrer par une formule dont il a le secret placer nos dĂ©bats sur l'intĂ©grisme sous l'angle du choc des "civilisations". Une approche que j'ai personnellement toujours combattue dans mes livres Tirs CroisĂ©s, Le Choc des prĂ©jugĂ©s, La DerniĂšre utopie. La veille de mon dĂ©part pour Bruxelles, je participe au dĂźner des parrains de SOS Racisme, oĂč Dominique Sopo dĂ©nonce avec force le refrain colonial du ministre de l'IntĂ©rieur. Le lendemain, j'aurai droit Ă  un tout autre refrain, tout aussi caricatural. En route pour la fosse aux lions A mon arrivĂ©e, mes amis belges se veulent confiants. Ils n'imaginent pas que la provocation puisse aller trĂšs loin, d'autant que le dĂ©bat porte tout de mĂȘme sur l'extrĂȘme droite. Le chauffeur de taxi, qui me reconnaĂźt, se dit un peu déçu par mes derniĂšres positions. Il aime beaucoup quand je tiens tĂȘte Ă  Tariq Ramadan, moins quand je mouche Eric Zemmour, qui a selon lui bien raison. Il me prĂ©cise qu'il est lui-mĂȘme "musulman". Je le quitte en lui expliquant que je n'ai pas changĂ© de position, que j'ai toujours combattu les tenants de la domination masculine, oĂč qu'ils se trouvent. Ce qu'il veut bien m'accorder. Ah si tous mes contradicteurs pouvaient ĂȘtre aussi honnĂȘtes... Deux jours avant la confĂ©rence, le prĂ©sident de l'ULB a convoquĂ© l'organisateur de cette "burqa pride" pour le mettre en garde, et lui a fait promettre de s'en tenir Ă  une dĂ©monstration "humoristique". Ce qui ne me rassure guĂšre sachant que l'homme aime surtout l'humour de DieudonnĂ©. J'apprends, avec une certaine stupeur, que l'excitĂ© en question -dont je lis des messages absolument pathĂ©tiques sur internet- est "chercheur assistant" Ă  l'ULB... Un collĂšgue belge me confirme son profil excitĂ©, propagandiste, obsĂ©dĂ© par la question israĂ©lienne. Jusqu'Ă  cliquer sur le bouton "J'aime" sur Facebook lorsque ses amis traitent un intellectuel laĂŻque de "suceur de bites sionistes", pour des positions qui n'ont rien Ă  voir avec le conflit israĂ©lo-palestinien. Comme souvent, nous allons donc avoir droit Ă  la mauvaise foi des grands jours. Mais tout de mĂȘme, que vont-ils bien pouvoir reprocher Ă  une confĂ©rence contre l'extrĂȘme droite? Vous connaissez le dicton, les cons osent tout, c'est mĂȘme Ă  ça qu'on les reconnaĂźt... Mascarade et mise en scĂšne Le jour J, prĂȘte Ă  guetter le moindre projectile farine ou crĂšme, j'entre dans l'arĂšne. 700 personnes, dont beaucoup sont venues Ă©couter et s'informer sur le "nouveau visage" de Marine Le Pen. Pendant dix minutes, comme dans mon livre, je dĂ©montre combien ce "nouveau visage", peint aux couleurs de la laĂŻcitĂ©, cache en rĂ©alitĂ© un replĂątrage celui du bon vieux refrain xĂ©nophobe anti-arabe, recyclĂ© en discours anti-Islam. Un repositionnement pour ce parti habituĂ© Ă  hĂ©berger des intĂ©gristes chrĂ©tiens, oĂč l'on fait dĂ©couler le principe de laĂŻcitĂ© du catholicisme pour mieux demander aux musulmans de s'adapter non pas Ă  la laĂŻcitĂ©, mais Ă  l'identitĂ© catholique de la France... HervĂ© Hasquin me fait l'honneur de rendre hommage Ă  la qualitĂ© du livre et s'interroge sur une Ă©volution possiblement rĂ©elle du FN. J'insiste sur mon refus de lire ces dĂ©bats sous l'angle du choc des civilisations ou des religions, quand les provocations commencent. Des tĂ©lĂ©phones se mettent Ă  sonner aux quatre coins de l'amphi. Des Ă©tudiants y rĂ©pondent bruyamment. Un homme se lĂšve en criant. Un autre se dresse pour le traiter de "bougnoule". Je prends le micro pour dĂ©noncer cette invective raciste puis je comprends que les deux zouaves sont ensemble. Cela fait partie d'une mise en scĂšne, pensĂ©e pour faire croire que mes partisans sont racistes et justifier ce qui suit... Des dizaines d'hommes se drapent dans un keffieh ou revĂȘtent un niqab, en plus des femmes dĂ©jĂ  voilĂ©es qui les accompagnent. Ils sont peut-ĂȘtre cinquante et crient en boucle "Burqa Bla bla !", "Burqa Bla bla !" Je prĂ©cise, au micro, que nous assistons Ă  un happening de militants, visiblement d'extrĂȘme droite, puisqu'ils viennent saboter un dĂ©bat contre l'extrĂȘme droite, tenu par des antiracistes et des laĂŻques. HorrifiĂ©s, HervĂ© Hasquin et Guy Haarscher, qui sont Ă  mes cĂŽtĂ©s Ă  la tribune, s'emparent Ă  leur tour du micro pour rappeler les perturbateurs Ă  l'ordre. Ils exigent des arguments. HervĂ© Hasquin leur demande ce qu'ils reprochent Ă  ce que nous venons de dire. Guy Haarscher dĂ©cide d'appeler le meneur, Souhail Chichah, Ă  venir prendre la parole pour s'en expliquer. "Burqa bla, bla" Le garçon ne mĂ©nage pas ses effets. TrĂšs fier de lui, il enroule un foulard noir autour de sa tĂȘte, hĂ©site puis lĂšve les mains d'un air excitĂ© en hurlant "Burqa Bla Bla", "Burqa Bla Bla". La scĂšne est tellement pathĂ©tique que j'hĂ©site entre l'envie de rire et la consternation. Retrouvant enfin l'Ă©locution, Souhail Chichah m'attaque en reprenant Ă  son compte un pieux mensonge, qui circule sur les sites des partisans de Ramadan, de Boniface et des IndigĂšnes de la RĂ©publique. J'aurais commis une tribune douteuse dans le Wall Street Journal... De deux choses l'une, soit tous ces propagandistes ne savent pas lire l'anglais, soit ils n'ont pas l'once d'une honnĂȘtetĂ© intellectuelle. Une premiĂšre tribune reprend trĂšs exactement ce que je dis dans mon livre, Le choc des prĂ©jugĂ©s, Ă  savoir que -je cite- "les Ă©meutes auxquelles nous avons assistĂ© en France ces derniĂšres semaines ne sont ni ethniques ni religieuses. Mais le symptĂŽme d'un malaise social, Ă©conomique et identitaire". C'est la premiĂšre phrase de la tribune, que j'ai acceptĂ© d'Ă©crire pour lutter contre les clichĂ©s qui circulaient Ă  l'Ă©poque dans la presse anglo-saxonne sur ces rĂ©voltes. Une autre phrase dont j'ai dĂ©couvert le titre imposĂ© par le journal aprĂšs coup parle de Youssef el Qaradhawi, thĂ©ologien vedette des FrĂšres musulmans, auteur d'une fatwa autorisant les attentats kamikazes, et d'une autre oĂč il approuve la mise Ă  mort des homosexuels... VoilĂ  ce que me reproche Souhail Chichah et ce qui justifie -Ă  ses yeux- de me traiter de "musulmanophobe". Musulmanophobe? Je suis heureuse qu'il emploie ce terme... Je me suis battue pendant des annĂ©es pour qu'il remplace celui d'"islamophobie", trop souvent utilisĂ© pour confondre la critique de l'intĂ©grisme ou de la religion avec du racisme anti-musulmans. Tandis que le mot "musulmanophobe" dĂ©signe des personnes phobiques envers les musulmans et donc assurĂ©ment racistes. Sauf que je n'en fais pas partie, bien au contraire. Je suis mĂȘme rĂ©guliĂšrement insultĂ©e par des sites comme Riposte laĂŻque, qui me traitent de "collabo de l'Islam" et me reprochent d'avoir toujours fait la diffĂ©rence entre islam et islamisme. Je suis aussi celle qui a dĂ©nonce le racisme anti-musulmans du FN, dans mon livre, mais aussi lors d'un dĂ©bat trĂšs regardĂ© sur France 2 face Ă  Marine Le Pen. Souhail Chichah peut difficilement l'ignorer. Alors pourquoi tant de mauvaise foi? Que me reproche-t-il vraiment? La clef se trouve dans le symbole qu'il a choisi pour manifester sa rage la burqa en l'occurrence plutĂŽt des niqab noirs. Cette "burqa pride" est censĂ©e me faire payer le fait de lutter pour l'Ă©mancipation des femmes, et contre ceux qui rĂȘvent de voiler les femmes. Les femmes couvertes que j'ai vues ce soir-lĂ  Ă  l'ULB ne faisaient que suivre les cris, rageurs, de garçons ivres d'eux-mĂȘmes. Pas spĂ©cialement intĂ©gristes, sinon ils ne joueraient pas Ă  se travestir avec un niqab, juste totalement imbus d'eux-mĂȘmes. A voir leur rage, on comprend qu'ils souffrent et se vivent comme des "indigĂšnes" en Belgique, quitte Ă  relativiser ce qu'ont endurĂ© les vĂ©ritables victimes de la colonisation, autrement plus violente que le racisme ordinaire... Ce qui n'excuse en rien de reporter ses frustrations sur le dos des femmes, en prĂŽnant la domination masculine. Leur dĂ©chaĂźnement avait des airs pathĂ©tiques, mais bruyants, suffisamment pour interrompre le "dĂ©bat". Avant de devoir quitter cette scĂšne de l'ULB, j'ai repris le micro pour dire que nous assistions Ă  des mĂ©thodes dignes de l'extrĂȘme droite, combien de tels agissements renforçaient le racisme, et j'ai prĂ©venu les meneurs "les femmes libres, vous ne pourrez pas toutes les couvrir. Les antiracistes et les laĂŻques seront toujours lĂ . Toujours!". Leçons d'un soir Au milieu de ce brouhaha, je me fraie un chemin vers la piĂšce situĂ©e Ă  cĂŽtĂ© de l'amphi. RestĂ©es dans le public, des filles se mettent Ă  tenir tĂȘtes aux activistes venus voilĂ©s ou masquĂ©s. Le recteur de l'ULB prend la parole pour dire sa colĂšre et prĂ©venir qu'il y aura des suites. De trĂšs nombreux professeurs et Ă©tudiants viennent me dire leur tristesse et leur consternation. Il faut maintenant ruser, avec l'aide du service de sĂ©curitĂ©, pour sortir de l'universitĂ© sans se faire "lapider" Ă  coup de crĂšme par une rangĂ©e d'hommes voilĂ©s, qui m'attendent Ă  la sortie. Puis vient le temps de tirer les leçons d'un tel gĂąchis. Notre soirĂ©e mouvementĂ©e a au moins un mĂ©rite lancer un grand dĂ©bat, relayĂ© en "une" par Le Soir et de nombreux mĂ©dias belges, sur les conditions du dĂ©bat justement. Par-delĂ  l'incident, s'ouvre un chantier profond sur la nature de la dĂ©mocratie et le rĂŽle d'une universitĂ© comme l'ULB face Ă  la propagande. Sa vocation est-elle de mettre Ă  Ă©galitĂ© les enragĂ©s et les rĂ©flĂ©chis, ou de faire entendre la raison face au fanatisme? Est-il normal que des prĂ©dicateurs fondamentalistes ou des "humoristes" racistes puissent laver le cerveau de gĂ©nĂ©ration d'Ă©tudiants, Ă  l'ULB et maintenant Ă  Sciences-Po Paris oĂč Tariq Ramadan est venu faire une confĂ©rence en guest star Ă  l'invitation d'un cercle Ă©tudiant il y a quelques semaines? Est-il normal qu'Ă  cause de cette propagande, qui agit comme un poison, des intellectuels antiracistes et laĂŻques ne puissent plus donner de confĂ©rences sans ĂȘtre agressĂ©s? De cette rĂ©ponse dĂ©pend la qualitĂ© de notre dĂ©bat dĂ©mocratique. Car si l'universitĂ© n'est pas capable de cette mission, il ne faut pas compter sur certains responsables politiques pour Ă©lever le niveau. Le plus pĂ©nible dans cette parenthĂšse belge fut de quitter des fous furieux de l'amalgame pour retrouver, Ă  Paris, Claude GuĂ©ant et ses raccourcis. Et pourtant, je persiste Ă  le croire il existe un espace possible, exigeant mais apaisĂ©, entre ceux qui veulent tout expliquer par "la musulmanophobie" et ceux qui rĂȘvent de transformer nos batailles intellectuelles en guerre de civilisations. Nous dĂ©fendrons cet espace et ce droit Ă  la nuance. Sabotage Ă  l'ULB des extrĂ©mistes contre...par prochoix Photos de Lara Herbinia PensĂ©ed'. Amor Abbassi. sur. Rire. Une citation au hasard ? >>. Le rire est un remĂšde qui apaise tous les maux. 2. Citation d'internaute. AprĂšs un fou rire, on se sent souvent trĂšs bien. Ce n’est pas un hasard puisque cela fait du bien au corps et Ă  l’esprit. "Le rire est un anti-stress naturel. Quand on rit, tout le corps s’ouvre les yeux, la bouche et les poumons. Un moment qui fait du bien et provoque une tempĂȘte intĂ©rieure", dĂ©crit Ă  ClĂ©mantine Dunne, fondatrice de l'association CƓur de Rire. Le rire dĂ©tend et permet de renouveler l’air des poumons. Il dĂ©contracte aussi un grand nombre de muscles et rĂ©alise comme un massage interne des viscĂšres. De plus, il Ă©claire aussi le visage qui apparaĂźt instantanĂ©ment plus apaisĂ© et Ă©panoui. Il sollicite de nombreuses zones du cerveau et favorise la sĂ©crĂ©tion d’endorphines, qui agissent comme un antalgique sur la douleur. Le rire aide Ă  s'intĂ©grer dans un groupe Au-delĂ  du corps, il influe aussi sur l’esprit en amĂ©liorant la confiance en soi. "Soyons sĂ©rieux, mais pas trop. Le rire aide Ă  mettre de la distance. Il permet de se dĂ©tacher d’un drame et de changer de point de vue. Dans nos ateliers, on l’utilise pour ne pas garder la douleur en soi. Par exemple, j’aide les aidants Ă  le remettre dans leur quotidien. MĂȘme si son conjoint est atteint par la maladie d’Alzheimer, le rire reste accessible Ă  tous". À part quand il est moqueur, cet Ă©tat est toujours reliĂ© Ă  la joie. "C’est fondamental car il connecte au vivant. En riant, on se met en mouvement. C’est une fonction innĂ©e qui participe Ă  notre Ă©quilibre", souligne Ă  ClĂ©mantine Dunne. Sa fonction sociale est importante, tout comme son aspect relationnel, il aide Ă  s’intĂ©grer dans un groupe. Il prouve que l’on octroie sa confiance et aide chacun Ă  se libĂ©rer. D’ailleurs, c'est un lien qui facilite les rapports entre les gens. Ce langage universel est communicatif aussi bien avec des inconnus que des amis. Preuve de sa portĂ©e et de son importance, aujourd’hui le rire s’est installĂ© Ă  l’hĂŽpital et dans les Ă©tablissements d’hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes EHPAD. L’actualitĂ© par la rĂ©daction de RTL dans votre boĂźte mail. GrĂące Ă  votre compte RTL abonnez-vous Ă  la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualitĂ© au quotidien S’abonner Ă  la Newsletter RTL Info DeuxiĂšmeclef : Ce qui compte, ce n’est pas le conflit en lui-mĂȘme, mais la maniĂšre dont vous allez interagir et rĂ©agir par rapport Ă  ce qu’il produit. Ce qui vous fait rĂ©agir en fait, c’est que vous prenez les conflits comme quelque chose de personnel. Je m’explique ; quand quelqu’un vous agresse, parce que par exemple vous lui Qu’est-ce qui se cache derriĂšre nos conflits,nos coups de gueule, nos bouderies ? Curieux de mieux nous connaĂźtre – Ă  la fois personnellement et en groupe –, nous nous sommes initiĂ©s pendant deux jours Ă  la communication non violente. Reportage avec l’équipe de Psychologies magazine. Vous proposer, en couverture du magazine, Etre vrai », et ne pas jouer le jeu ? C’est bien mal nous connaĂźtre ! Nous voilĂ  donc, par un froid matin de fĂ©vrier parisien, vingt-cinq collaborateurs de Psychologies magazine y compris nos patrons
 conviĂ©s Ă  un sĂ©minaire pas comme les autres un stage de dĂ©veloppement personnel pour dĂ©couvrir la communication non violente CNV. Je vois votre Ɠil qui frise n’en dĂ©duisez pas automatiquement que l’équipe de Psycho souffre de violence problĂ©matique. Que nous nous Ă©charpons comme des chiffonniers sur les articles et que nous dĂ©battons du choix des sujets au couteau. Simplement, nous sommes toujours Ă  l’affĂ»t d’outils nous permettant de mieux nous comprendre et de mieux vivre avec les autres dans la vĂ©ritĂ© de ce que nous sommes. Pour commencer par ĂȘtre vraie, je n’essaierai pas de vous faire croire que nous avons tous acceptĂ© ce stage avec enthousiasme. Certains ont simplement dĂ©clinĂ© l’invitation. D’autres ont bien voulu se prĂȘter au jeu mais, paradoxalement, craignaient qu’il nuise au travail en Ă©quipe en dĂ©voilant des pensĂ©es qui pouvaient gagner Ă  rester cachĂ©es. Nous avons donc mis nos apprĂ©hensions dans notre poche pour nous retrouver, ce matin-lĂ , autour de Thomas d’Ansembourg. Cessez d’ĂȘtre gentil, soyez vrai ! Il y a quelques annĂ©es, son livre, "Cessez d’ĂȘtre gentil, soyez vrai !" nous avait sĂ©duits. Nous restait, selon les mots du thĂ©rapeute, Ă  apprendre l’alphabet d’une communication dĂ©barrassĂ©e de toute violence ». Combien de fois par jour Ă©prouvons-nous ces bouffĂ©es de colĂšre qui nous empoisonnent le conjoint qui rentre tard, le patron qui exige un boulot supplĂ©mentaire dans un emploi du temps dĂ©jĂ  surchargĂ©, les enfants qui ne passent pas Ă  table aprĂšs une Ă©niĂšme demande ? Et nous explosons comme une Cocotte-Minute ou nous ravalons notre colĂšre, au risque de faire grossir cette boule qui nous Ă©touffe lentement
 Comme le dit Thomas d’Ansembourg, dans tous les cas, ça fait pĂ©ter le bazar ». Dans nos relations aux autres, nous sommes confrontĂ©s Ă  nos propres besoins. Mais comme nous n’avons jamais su Ă©couter nos besoins ou, dans le pire des cas, nous avons appris Ă  soigneusement les Ă©touffer, nous ne savons pas les reconnaĂźtre. Comment penser ĂȘtre Ă  l’écoute de l’autre alors que nous ne savons pas ĂȘtre Ă  l’écoute de nous-mĂȘme ? Comment respecter l’autre puisque nous ne nous respectons pas ? Comment accueillir la complexitĂ© de l’autre sans entendre la nĂŽtre ? Pour aller plus loin A lire Cessez d’ĂȘtre gentil, soyez vrai ! de Thomas d’Ansembourg. Ancien conseiller juridique, puis animateur au sein d’une association pour jeunes en difficultĂ©, Thomas d’Ansembourg explique le de la communication non violente, selon la mĂ©thode de Marshall Rosenberg, son fondateur Editions de l’Homme, 2001. Premier exercice Partir Ă  l’écoute de soi-mĂȘme En petits groupes, nous sommes invitĂ©s Ă  raconter, le plus objectivement possible, un conflit. Puis Ă  tenter de dĂ©crypter notre sentiment, sans nous arrĂȘter au plus Ă©vident – Je suis triste » ou encore Je suis en colĂšre » –, mais affiner Je suis blessĂ©, contrariĂ©, fatiguĂ©, irrité  ». Ensuite, Ă  comprendre le besoin profond qui se camoufle derriĂšre ce sentiment. Non pas Je suis furieuse parce que tu ne m’offres jamais de fleurs », mais Je suis inquiĂšte que tu ne m’offres pas de fleurs, parce que j’ai besoin d’ĂȘtre rassurĂ©e sur l’amour que tu me portes. » Le rĂ©cit de colĂšres rĂ©centes ravive, dans les groupes, des braises encore chaudes. D’autant que la plus grande difficultĂ© est justement d’arriver Ă  dĂ©crypter nos vrais besoins, derriĂšre ceux, flagrants, que nous identifions trop vite. Ainsi, ce journaliste qui appelle rĂ©guliĂšrement sa femme pour lui annoncer qu’il sera rentrĂ© Ă  19 heures. SystĂ©matiquement, il arrive plus tard, et trouve son Ă©pouse furieuse. De prime abord, je pense que je fais ça parce que j’ai peur du conflit je prĂ©fĂšre ne pas la prendre de front en lui disant que je rentrerai tard. » DerriĂšre ce sentiment, il dĂ©busque un premier besoin ĂȘtre rassurĂ© sur l’intĂ©rĂȘt que lui porte sa femme. Puis, il admet C’est vrai aussi que j’ai besoin de ces petits conflits pour nourrir l’intensitĂ© de notre relation conjugale. » A lui d’agir, lui conseille Thomas d’Ansembourg, de maniĂšre Ă  faire entendre ce dernier besoin Ă  son Ă©pouse pour qu’il soit satisfait autrement qu’à travers le conflit. En sachant identifier notre propre besoin, nous apprenons Ă  reconnaĂźtre celui de l’autre – besoin de reconnaissance de sa souffrance, d’ĂȘtre rassurĂ©, valorisĂ©, de se reposer
 Nous entrons en empathie avec lui. Et toute colĂšre est dĂ©samorcĂ©e. » DeuxiĂšme exercice ReconnaĂźtre sa colĂšre et le besoin qu’elle camoufle Pour notre maĂźtre en CNV, ce sentiment n’est ni bon, ni mauvais. La colĂšre est un Ă©norme gyrophare bleu, qui clignote au-dessus de nos tĂȘtes et prĂ©vient Attention, urgence, je vais sortir de moi. » Cette jeune journaliste nous raconte qu’elle nourrit une colĂšre larvĂ©e contre son conjoint et juge qu’il entretient des relations trop proches avec son ex-femme. PremiĂšres Ă©vidences, sa colĂšre et sa tristesse cachent les besoins d’ĂȘtre aimĂ©e – voire d’ĂȘtre prĂ©fĂ©rĂ©e –, sĂ©curisĂ©e, rassurĂ©e. Toutes ces Ă©vidences ne calment cependant pas son Ă©motion, prouvant qu’elle n’arrive pas Ă  se connecter Ă  son vrai » besoin. Il faudra toute la subtilitĂ© thĂ©rapeutique de Thomas d’Ansembourg pour lui faire dĂ©nicher, blotti tout au fond d’elle, un besoin d’admettre qu’elle est fragile et lui faire comprendre que cette fragilitĂ© ne la dĂ©truira pas. Dans la grande poupĂ©e russe de notre colĂšre contre l’autre se cachent toutes celles qui sont dirigĂ©es contre nous. Et nous sommes les premiĂšres victimes de nous-mĂȘme. Pour aller plus loin Les clĂ©s de la CNV Comment dĂ©coder une situation de conflit avec soi-mĂȘme ou avec un autre ? - Observer sans se juger, se raconter l’histoire en restant dans les faits Je vois
 J’entends
 Je me rappelle
 » - Dire les sentiments qui nous habitent. Les accueillir avec toute leur violence J’avais envie de le frapper
 » sans interprĂ©ter, ni porter de jugement 
 je me sens
 » - Comprendre le besoin rĂ©el qui se cache derriĂšre ce sentiment 
 parce que j’ai besoin de
 »- Aboutir Ă  une demande Ă  se faire ou Ă  faire Ă  l’autre. A condition que cette demande soit concrĂšte, positive, rĂ©aliste et qu’elle laisse une porte ouverte Ă  la nĂ©gociation 
 et je souhaiterais
 » Dernier exercice Les mĂ©taphores animales Et le thĂ©rapeute d’exhiber deux marionnettes. Un petit chacal, le museau au ras du sol, qui aime les formules pĂ©remptoires, Je n’y arriverai pas » ou Tu es trop nul », et une grande girafe, les naseaux en l’air, qui a suffisamment de hauteur pour voir les choses au plus profond de soi et des autres. Quand le chacal conjoint ou ami attaque Tu ne m’écoutes jamais », notre chacal perso va s’enferrer dans un dĂ©bat stĂ©rile Toi non plus » ou Pourquoi me dis-tu ça ? » ou Puisque c’est comme ça, t’as qu’à te tirer ». Mais s’il cĂšde la place Ă  la grande girafe, celle-ci va lui rĂ©pondre, en substance Tu es fatiguĂ© parce que tu as besoin que je sois plus Ă  ton Ă©coute ? » Alors le lien renaĂźt et les portes cessent de claquer. Dans la salle, Ă©clats de rire de tous ceux qui n’imaginent pas rĂ©pondre une telle phrase Ă  leur conjoint excĂ©dĂ©. Ce que je vous offre, c’est une grammaire de langue Ă©trangĂšre, admet Thomas d’Ansembourg, Ă  vous de la conjuguer Ă  votre guise. » Et comment reconnaĂźtre notre petit chacal ? A ce qu’il emploie des phrases qui commencent par Je/tu dois
 » ou Il faut
 » qui nous dĂ©chirent entre deux besoins par exemple, tous les samedis matin, mon petit chacal me dit Tu dois aller faire les courses », et je me sens dĂ©chirĂ©e entre mon besoin de tranquillitĂ© aprĂšs une semaine de travail et mon besoin de remplir le frigo pour ĂȘtre rassurĂ©e que, le reste de la semaine, les repas soient Ă©quilibrĂ©s et les appĂ©tits rassasiĂ©s. A moi de substituer au petit chacal qui sermonne Tu dois aller faire les courses », la grande girafe nourrie de CNV Aujourd’hui, j’accepte d’aller faire les courses pour nourrir mon besoin d’ĂȘtre rassurĂ©e, en acceptant les consĂ©quences dĂ©sagrĂ©ables de ce choix. Libre Ă  moi, une autre fois, de prĂ©fĂ©rer assumer mon besoin de repos en restant au lit. » Quitte Ă  expĂ©rimenter, ensuite, d’autres voies, comme faire les courses Ă  deux ou envoyer quelqu’un les faire Ă  ma place. Si nous ne sommes pas conscients de nos besoins antagonistes, nous culpabilisons si nous allons mal, c’est de notre faute. Mais si nous sommes au fait de nos besoins, nous pouvons assumer le renoncement et ĂȘtre dans la responsabilitĂ© », conclut l’animateur. ArrivĂ©e au bout de cet article, j’ai le mĂȘme sentiment qu’à la fin du stage n’avoir qu’effleurĂ© un outil d’une formidable richesse, mais difficile et parfois douloureux. Au sein de l’équipe, nous avouons tous notre double difficultĂ© Ă  reconnaĂźtre nos besoins puis Ă  les assouvir. C’est du jardinage intĂ©rieur, nous rassure Thomas d’Ansembourg. ReconnaĂźtre un besoin reste souvent au niveau du mental. » Mais c’est Ă  nous de prendre soin de cette petite graine pour lui permettre d’éclore. Cela veut dire, chaque jour, l’arroser de bienveillance avec soi Oui, je ressens ce besoin. Je ne l’ai pas encore satisfait mais ça va venir. » Et faire ainsi taire le petit chacal qui nous souffle Ă  l’oreille Tu n’y arriveras jamais ». Pour en savoir plus sur la communication non violente Finesse de nos sentiments... nuances de nos besoins Le vocabulaire des sentiments que nous Ă©prouvons est singuliĂšrement pauvre. On se sent en colĂšre, apeurĂ©, fatiguĂ© ou déçu. Ou encore heureux, amusĂ© ou sĂ©curisé  Et on touche vite aux limites de notre expression. Pourtant, la gamme de nos Ă©motions est vaste. Par exemple - Sentiments que nous Ă©prouvons lorsque nos besoins sont assouvis Ă  l’aise, admiratif, apaisĂ©, attendri, bĂ©at, bouleversĂ©, calme, charmĂ©, confiant, paisible, radieux, rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©, serein, insouciant
 - Sentiments que nous Ă©prouvons quand nos besoins sont inassouvis Ă  bout, abattu, accablĂ©, affligĂ©, affolĂ©, craintif, courroucĂ©, dĂ©sespĂ©rĂ©, Ă©cƓurĂ©, mĂ©lancolique, sceptique, stupĂ©fait, troublĂ©, vexé  Les besoins, eux, sont de six essences diffĂ©rentes. ‱Besoins de bien-ĂȘtre ou de survie abri, alimentation, sĂ©curitĂ©, protection, soutien
 ‱Besoins d’interdĂ©pendance amour, apprĂ©ciation, respect, considĂ©ration, empathie
 ‱Besoins de jeu dĂ©foulement, rĂ©crĂ©ation, ressourcement
 ‱Besoins d’accomplissement authenticitĂ©, crĂ©ativitĂ©, intĂ©gritĂ©, rĂ©alisation
 ‱Besoins d’autonomie libertĂ©, indĂ©pendance ; rĂȘver et rĂ©aliser ses rĂȘves
‱ Besoins de cĂ©lĂ©bration commĂ©moration, ritualisation, partage des joies et des peines

Celavaut le coup de l’identifier pour ĂȘtre capable ensuite de trouver des façons saines de rĂ©pondre Ă  notre besoin et s’éviter tensions et conflits. En repĂ©rant les mĂ©canismes rĂ©pĂ©titifs de tension dans vos relations, vous identifierez votre
29 Juin Liberer la colĂšre et les blessures de l’ameComprendre et dĂ©passer l’origine de sa colĂšre GRACE AUX blessures de l’ñmeQu’est-ce que la colĂšre ? Pourquoi es-tu en colĂšre ?L’émotion est tout d’abord un mouvement, un retour Ă  soi, une boussole intĂ©rieure, une source d’inspiration, de connaissance de soi
Dans le cas de la colĂšre, notre feu intĂ©rieur nous renseigne sur un besoin en nous qui a Ă©tĂ© nĂ©gligĂ© ou trop longtemps oubliĂ© celui du respect de notre intĂ©gritĂ©, de nos valeurs, de notre identitĂ© au-delĂ  du personnage que nous jouons dans la vie de tous les t’invite dans le podcast ci-dessous Ă  laisser les mots te toucher, rĂ©sonner ou pas, Ă  prendre ce qui peut te servir de base de dĂ©codage de ton Ă©bullition intĂ©rieure
Comment Ă©viter que la colĂšre dĂ©borde ?À divers moments certaines attitudes ou paroles peuvent dĂ©clencher des tensions, de l’agressivitĂ©, voire des passages Ă  l’acte
La violence peut surgir, explosive, dĂ©bordante, destructrice 
 . Pour Ă©viter cela, voici quelques Ă©tapes !Marque un temps d’arrĂȘtMarque un temps d’arrĂȘt et respire profondĂ©ment
 RĂ©agir directement sous l’effet de l’émotion donne souvent lieu Ă  empirer la situation et ne permet qu’un soulagement Ă©phĂ©mĂšre. N’oublions pas que la colĂšre est comme le feu et brĂ»le de l’intĂ©rieur. .Recherche les pensĂ©es et jugements derriĂšre la colĂšreRecherche les pensĂ©es et jugements qui t’ont mis en colĂšre. Notez les et observe leur rĂ©currence
 Y a-t-il un lien entre eux ? Joue le dĂ©tective pour savoir s’il y a un Ă©cho avec un Ă©vĂ©nement, une situation que tu aurais vĂ©cue plus jeune. L’idĂ©e n’est pas de trouver un coupable mais de visualiser que ta rĂ©action peut ĂȘtre parfois disproportionnĂ©e car il y a une mĂ©moire parfois inconsciente d’une situation oĂč tu t’es sentie blessĂ©e » dans ton les besoins sous-jacentsIdentifie les besoins sous-jacents Ă  ces pensĂ©es. Si tu as du mal, inspire toi de la pyramide de Maslow que tu trouveras sur tes sentimentsExprime tes sentiments et besoins avec une demande claire, calme, en partant de tes ressentis Ă  l’autre. Il est ensuite libre d’y rĂ©pondre ou non suivant son libre arbitre. LĂąche prise sur le rĂ©sultat 🌬. Mais de cette façon tu auras libĂ©rĂ© et exteriorisĂ© cette Ă©nergie de colĂšre ! .PrĂ©cĂ©dent SuivantLes principales blessures de l’ñmeNous avons tous un ressenti apparent de blessures » au niveau de notre Ă©go, apparues le plus souvent pendant notre enfance et est une partie de nous mĂȘme, qui un rĂŽle important, Ă  respecter. Ce n’est pas un ennemi Ă  abattre, mais simplement un cheval sauvage Ă  parfois remettre Ă  sa place quand nous dĂ©cidons de prendre les rennes de notre vie entre nos ma vision, chaque blessure est lĂ  pour nous aider Ă  voir des choses en rĂ©alitĂ© que nous nous sommes faits nous mĂȘme vivre, en analysant, ressentant, interprĂ©tant les faits d’une certaine façon Ă  une Ă©poque de notre vie et souvent avec un seul angle de vision le nĂŽtre. Par exemple, une expĂ©rience de rejet est lĂ  pour nous rendre compte que l’on se rejette soi mĂȘme. Il n’y a pas de culpabilitĂ© Ă  y mettre, juste une responsabilitĂ© de choisir aujourd’hui de voir les choses autrement pour les libĂ©rer, et nous apporter ce dont nous avons besoin qui nous fait le plus souffrir n’est pas cette expĂ©rience de blessure », mais plutĂŽt le masque Ă  savoir la fausse personnalitĂ© que l’on s’est choisie de vivre par peur de souffrir, notre rĂ©action, notre comportement rĂ©actionnel ». Ce masque a eu son utilitĂ© dans notre vie pour nous protĂ©ger, mais aujourd’hui, qu’en faisons-nous ? ETRE RESPONSABLEEtre responsable, c’est admettre que personne au monde n’est dans notre vie pour rĂ©pondre Ă  nos attentes et que celles-ci viennent du manque d’amour de nous m’aime ». Cela Ă©tant, il est de notre responsabilitĂ© d’identifier nos besoins et de les nourrir, soit par nous mĂȘme, soit en faisant une demande claire et non violente Ă  l’autre. »Le rejetJe t’explique dans la vidĂ©o ci-contre l’origine de cette blessure et caractĂ©ristiques et pourquoi elle peut te faire ressentir une colĂšre latente qui peut aussi ĂȘtre refoulĂ©e.Comment savoir si tu as dĂ©passĂ© ta blessure ?Tu sais que tu as libĂ©rĂ© ta blessure du REJET, lorsque tu as appris Ă  t’affirmer, Ă  affronter les situations, Ă  prendre ta place que l’on t’a si souvent refusĂ©e la plupart du temps. Tu vas plus facilement vers les autres sans te REJETER toi-mĂȘme. Tu ne fuis plus au moindre problĂšme, tu habites de mieux en mieux ton corps, ton expression, ton ancrage. La solitude n’est plus subie, elle est choisie. Tu as, grĂące Ă  cette blessure, mobilisĂ© la capacitĂ© de t’en sortir seule et de ne plus sur-rĂ©agir Ă  des reprends confiance en toi et donc aussi en la VieL’abandonJe t’explique dans la vidĂ©o ci-contre les traits caractĂ©ristiques et la leçon que tu peux en tirer si cela rĂ©sonne pour savoir si tu as dĂ©passĂ© ta blessure ?Tu sais que tu as dĂ©passĂ© ta blessure d’ABANDON lorsque tu as appris Ă  te sentir bien et entier seul. La libĂ©ration de cette blessure te rend indĂ©pendant et autonome. Tes “bĂ©quilles psychologiques” ont disparu, les kilos Ă©motionnels se sont dissous. Tu n’es plus “mendiant et esclave” de l’attention de l’autre. Tu as appris Ă  construire ta sĂ©curitĂ© intĂ©rieure et appris Ă  aimer l’autre pour ce qu’il est. Tu as, grĂące Ă  cette blessure, compris que tu peux aller vers les autres pour le seul plaisir d’échanger, de partager, de rire. Tu n’as plus besoin de PLAIRE pour ĂȘtre aimĂ©e. Tu vas dĂ©couvrir, en toi des talents d’artiste, de comĂ©dien, des capacitĂ©s extra-sensorielles
tout ton plein potentiel !L’humiliationJe t’explique dans la vidĂ©o ci-contre pourquoi tu gardes en toi ce ressenti et la force que tu dĂ©veloppes au travers de cette savoir si tu as dĂ©passĂ© ta blessure ?Tu sais que tu as libĂ©rĂ© ta blessure d’HUMILIATION, lorsque tu as appris Ă  dire NON, Ă  Ă©couter tes vrais besoins, tes envies personnelles. Tu n’attires plus les situations d’abus, de violence de non-respect. Le RESPECT Ă©tant d’une grande importance pour le porteur de cette expĂ©rience. GrĂące Ă  cette blessure libĂ©rĂ©e, tu deviens une personne altruiste, bienveillante, mĂ©diatrices, un guide. Tu fonctionnes avec ton cƓur et tu comprends que l’on t’aime pour ce que tu inspires respect et trahisonJe t’explique dans la vidĂ©o ci-contre pourquoi tu as vĂ©cu cette expĂ©rience et la leçon de vie Ă  en savoir si tu as dĂ©passĂ© ta blessure ?Tu sais que tu as libĂ©rĂ© ta blessure de TRAHISON quand tu as appris Ă  dĂ©lĂ©guer, Ă  lĂącher prise, tu ne passes plus derriĂšre les autres pour contrĂŽler. Tu n’as plus peur de manquer d’argent, plus peur du lendemain, plus peur de l’inconnu. Tu n’as plus besoin de manipuler, de possĂ©der. GrĂące Ă  cette blessure guĂ©rie, tu dĂ©couvres en toi des qualitĂ©s de chef consciencieux, respectueux, reconnu. Tu montres l’exemple, tu t’explique dans la vidĂ©o ci-contre l’origine de ta colĂšre derriĂšre ce ressenti existenciel, le challenge Ă  relever et te je donne un mantra de savoir si tu as dĂ©passĂ© ta blessure ?Tu sais que tu as libĂ©rĂ© ta blessure d’INJUSTICE lorsque tu as appris Ă  ouvrir ton cƓur, Ă  parler de tes Ă©motions, de tes ressentis, de tes blessures, de tes faiblesses. Tu ne fais plus semblant. Tu t’accorde le droit Ă  l’erreur, tu ne te mets plus seule une pression. Tu n’as plus besoin de te cacher derriĂšre un “MUR” de protection. Tu comprends que tu n’as pas besoin d’ĂȘtre parfaite pour ĂȘtre aimĂ©e. Tu ne te sens plus “BLESSE” par les rĂ©flexions, les conseils. GrĂące Ă  cette blessure, tu dĂ©veloppes une grande loyautĂ©, un grand respect des situations justes. Tu peux transmettre, enseigner et faire passer des messages une fois l’expĂ©rience libĂ©rĂ©e et Ă©tapes de la libĂ©rationVoici quelques Ă©tapes pour accompagner la libĂ©ration du ressenti de blessure inspirĂ©es de Lise Bourbeau1. ReconnaĂźtre l’égoL’égo a une importance capitale dans notre dĂ©veloppement. Par soucis de protection, il a crĂ©e des masques, des barriĂšres, des cuirasses. Il s’agit d’un mĂ©canisme de survie nous n’avions pas la conscience ni la connaissance pour agir autrement, penser diffĂ©remment 
 aujourd’hui, nous savons. Les blessures ont Ă©tĂ© mises en lumiĂšre, nous avons le choix de continuer Ă  jouer les rĂŽles de victime, bourreau et persĂ©cuteur, ou bien de remercier votre Ă©go et de le remettre Ă  sa place, sans qu’il prenne toute la place dans nos DĂ©couvrir les emotions ressentiesChaque Ă©motion est une information qui nous arrive et qui cache un besoin de notre ĂȘtre Ă  Ă©couter. Si tu as des difficultĂ©s Ă  identifier et comprendre tes Ă©motions, regarde la sĂ©rie de vidĂ©os ICI3. Identifier la blessure en devenant conscient du masque associĂ©4. Observer la blessure, la reconnaĂźtre et l’accueillir5. La remercier et parler avec son Ă©go Merci de m’aider en me disant 
. sache que pour le moment, je me sens capable de vivre avec 
 je suis prĂȘte Ă  en assumer les consĂ©quences. Je te prie de ne plus t’inquiĂ©ter Ă  mon sujet et je te remercie d’avoir voulu m’aider toutes ces annĂ©es passĂ©es. C’est Ă  mon tour maintenant de me prendre en charge, tu peux aller te reposer ».6. Aller, si cela rĂ©sonne, Ă  son rythme 
 vers le par-donAttention, le pardon n’est pas cautionner ou oublier ! Pour plus d’infos, voir la vidĂ©o d’Olivier Leclerc ICIDevenir conscient des Ă©motions, accusations, jugements portĂ©s sur les autres personnes concernĂ©es ou les Autres de façon gĂ©nĂ©rale Prendre sa responsabilitĂ© ĂȘtre responsable, c’est admettre que personne au monde n’est dans ta vie pour rĂ©pondre Ă  tes attentes et que celles-ci viennent du manque d’amour de toi mĂȘme. Se mettre Ă  la place de l’autre/miroir empatheSe pardonner soi, accepter notre humanitĂ© je t’aime pour ce que tu as Ă©tĂ©, ce que tu es et ce que tu seras, je t’aime pour ce que tu as fais, ce que tu fais et ce que tu ferasFaire le lien avec un parent Ă©ventuellement l’origine de la blessure peut ĂȘtre gĂ©nĂ©rationnelleExprimer nos dĂ©couvertes, preuve que les Ă©tapes d’avant sont ok se visualiser en train de partager aux personnes concernĂ©es tout ce qu’on a dĂ©couvert sur soi Ă  travers les situations dĂ©sagrĂ©ables vĂ©cues avec ces personnes, si rĂ©sistances refaire Ă©tapes prĂ©cĂ©dentesVoir la personne concernĂ©e pour s’exprimerVers la gai-ris-on de ton enfant intĂ©rieur et la liberation de ta colere 
Tu souhaites aller plus loin de façon autonome ?Je te propose 2 ateliers enregistrĂ©s. Le premier atelier enregistrĂ© te fait voyager vers tes blessures d’enfant et te permet de les libĂ©rer avec un protocole puissant de libĂ©ration lien ICI.Il te permet de t’apaiser, d’ĂȘtre ton propre refuge, de te laisser imprĂ©gner par la douceur et la sĂ©rĂ©nitĂ© des Ă©nergies de cette part en toi toujours pas que ton enfant intĂ©rieur c’est aussi ta capacitĂ© Ă  jouer avec la Vie, Ă  retrouver cette grande Ă©motion de Joie en toi. A te laisser traverser par la vie plutĂŽt qu’à vouloir la traverser. LibĂ©re la colĂšre pour trouver ta sĂ©rĂ©nitĂ© !Le 2Ăšme atelier permet de travailler spĂ©cifiquement sur l’émotion de COLERE. Dans cet atelier enregistrĂ© d’1h30, tu vas voyager vers une autre perception de l’émotion de la colĂšre, en comprenant son mĂ©canisme pour mieux l’apprivoiser !Tu vas vivre une vĂ©ritable expĂ©rience d’hypnose comme au cabinet, dans le confort de ton foyer, librement rĂ©-Ă©coutable autant de fois que ensemble au-delĂ  de la colĂšre ! Tu ne sais pas ce qui te correspondrait le mieux ? Prends un rendez-vous personnalisĂ© pour identifier et libĂ©rer tes blessures d’ñme ! CLIQUE ICI
25aoĂ»t 1944 : rĂ©cit de la charge des AmĂ©ricains pour libĂ©rer Troyes. Le 25 aoĂ»t 1944, une partie des troupes amĂ©ricaines s’élance de Montgueux vers Troyes. Leur but :

Histoire de France Auteur Louis IX, roi de France Date de publication originale 1270 DifficultĂ© de lecture ♩ Facile Testament de saint Louis Beau Fils, la premiĂšre chose que je t’enseigne est que tu mettes tout ton cƓur Ă  aimer Dieu. Car sans cela nul ne peut se sauver. Garde-toi de faire chose qui Ă  Dieu dĂ©plaise, c’est-Ă -dire mortel pĂ©chĂ©. Tu devrais mĂȘme souffrir toutes maniĂšres de tourment plutĂŽt que de pĂ©cher mortellement. Si Dieu t’envoie adversitĂ©, souffre-la en bonne grĂące et en bonne patience, et rends-Lui en grĂące et pense que tu l’as bien desservi et qu’il tournera tout Ă  ton profit. S’il te donne prospĂ©ritĂ©, L’en remercie humblement, en sorte que tu n’en sois pas pire ou par orgueil ou par autre maniĂšre, de ce dont tu dois mieux valoir. Car l’on ne doit pas Dieu de ses dons guerroyer. Confesse-toi souvent, et Ă©lis confesseurs prud’hommes qui te sachent enseigner ce que tu dois faire et de quoi tu dois te garder
 Le service de Sainte Eglise Ă©coute dĂ©votement sans bourder et rire, regarder çà et lĂ  ; mais prie Dieu de bouche et de cƓur en pensant Ă  Lui dĂ©votement et spĂ©cialement Ă  la Messe Ă  l’heure que la ConsĂ©cration est faite. Le cƓur aie doux et pitoyable aux pauvres et Ă  ceux qui souffrent de cƓur et de corps, et les conforte et leur aide selon ce que tu pourras. Maintiens les bonnes coutumes du royaume et les mauvaises abaisse. Ne convoite pas sur ton peuple, ne le charge pas de toltes impĂŽts ni de taille, et si ce n’est par trop grand besoin. Si tu as quelque affliction de cƓur, dis-la aussitĂŽt Ă  ton confesseur ou Ă  quelque prud’homme. Ainsi tu la porteras plus lĂ©gĂšrement. Gardes que tu aies en ta compagnie tous prud’hommes, soit religieux, soit sĂ©culiers ; aie souvent parlement avec eux et fuis la compagnie des mauvais. Et Ă©coute volontiers les semons ou publics ou privĂ©s ; et recherche volontiers priĂšres et pardons. Aime tout bien et hais tout mal en quoi que ce soit. Nul ne soit si hardi qu’il dise devant toi parole qui attire ou pousse Ă  pĂ©cher, ou qu’il mĂ©dise par dĂ©traction. Ne souffre que l’on dise devant toi nulle vilenie de Dieu ni de ses saints, que tu n’en fasses tantĂŽt vengeance. Rends souvent grĂąces Ă  Dieu de tous les biens qu’Il t’a faits, afin que tu sois digne d’en plus avoir. Pour justice et droiture garder, sois raide et loyal envers tes sujets, sans tourner ni Ă  droite ni Ă  gauche, mais toujours droit. Et si un pauvre a querelle contre un riche, soutiens le pauvre plus que le riche jusques Ă  temps que la vĂ©ritĂ© soit Ă©claircie. Si quelqu’un a querelle contre toi, sois toujours pour lui et contre toi jusque l’on sache la vĂ©ritĂ©. Car ainsi jugeront les conseillers plus hardiment selon droiture et selon vĂ©ritĂ©. Si tu retiens rien d’autrui, ou par toi ou par tes devanciers, si c’est chose certaine, rends sans tarder. Si c’est chose douteuse, fais enquĂ©rir par sages hommes en hĂąte et diligemment. À cela tu dois mettre toute ton attention que tes gens et tes sujets vivent en paix et en droiture sous toi, mĂȘmement les bonnes villes et les bonnes citĂ©s de ton royaume ; et les garde en l’état et en la franchise oĂč tes devanciers les ont gardĂ©es. Et s’il y a choses Ă  amender, amende-les et les redresse, et les tiens en faveur et amour. Car par la force et la richesse de tes bonnes villes, les particuliers et Ă©trangers redouteront de se mal conduire envers toi, spĂ©cialement les pairs et les barons. Il me souvient de Paris et des bonnes villes de mon royaume, qui m’aidĂšrent contre les barons quand je fus nouvellement couronnĂ©. Honore et aime particuliĂšrement les religieux et toutes personnes de sainte Eglise. L’on raconte du roi Philippe, mon aĂŻeul, qu’une fois un de ses conseillers lui dit que la sainte Eglise lui faisait grands torts et forfaits, en ce que les clercs lui ĂŽtaient de son droit et empiĂ©taient sur sa justice ; que c’était grande merveille qu’il le souffrĂźt. Et le bon roi rĂ©pondit qu’il le croyait bien. Mais quand il regardait les bontĂ©s et les courtoisies que Dieu lui avaient faites, il aimait mieux laisser son droit aller que susciter contestation ou scandale Ă  la Sainte Eglise. À ton pĂšre et Ă  ta mĂšre tu dois honneur et rĂ©vĂ©rence porter, et garder leurs commandements. Aime tes frĂšres et veuille toujours leur bien et leur avancement, et tiens leur lieu de pĂšre pour les enseigner sur tout bien. Garde-toi que, par amour pour eux, tu te dĂ©tournes de faire droit et que tu ne fasses Ă  autrui chose que tu ne dois. Donne les bĂ©nĂ©fices de sainte Eglise Ă  personnes bonnes et dignes, et sur le conseil de prud’hommes. Et donne Ă  ceux qui n’ont rien de sainte Eglise. Garde-toi d’exciter guerre sans trĂšs grande dĂ©libĂ©ration et surtout contre tout homme chrĂ©tien. S’il faut la faire, garde sainte Eglise et ceux qui n’ont en rien mĂ©fait, de tout dommage. Apaise au plus tĂŽt que tu pourras guerres et conflits soit tiens, soit de tes sujets comme Saint Martin faisait ; car, au temps que par Notre Seigneur il savait qu’il devait mourir, il alla pour mettre la paix entre les clercs de son archevĂȘchĂ© ; et lui fut avis que, ce faisant, il faisait bonne fin. Sois diligent d’avoir bons prĂ©vĂŽts et bons baillis et enquiers souvent d’eux et de ceux de ta maison, comme ils se conduisent. Cher Fils, je t’enseigne que tu sois toujours dĂ©vot Ă  l’Eglise de Rome et au souverain pontife, notre pĂšre, et que tu lui portes rĂ©vĂ©rence et honneur comme tu dois Ă  ton pĂšre spirituel. Travaille-toi Ă  empĂȘcher tout pĂ©chĂ© et principalement vilain sermon et fais dĂ©truire les hĂ©rĂ©sies suivant ton pouvoir. Encore je te requiers que tu reconnaisses les bienfaits de Notre-Seigneur et que tu lui rendes grĂąces et merci. Prends garde que les dĂ©penses de ton hĂŽtel soient raisonnables et mesurĂ©es. Enfin, doux fils, je te conjure et requiers que, si je meurs avant toi, tu fasses secourir mon Ăąme en messes et oraisons, par tout le royaume de France, et que tu m’accordes une part spĂ©ciale et plĂ©niĂšre dans tout le bien que tu feras. En dernier, cher fils, je te donne toutes bĂ©nĂ©dictions que bon pĂšre et pieux peut donner Ă  son fils, et que benoĂźte TrinitĂ© et tous les saints te gardent et te dĂ©fendent de tout mal ; et que Dieu te donne sa grĂące de faire sa volontĂ© toujours, de sorte qu’il soit honorĂ© par toi. Et que nous puissions aprĂšs cette mortelle vie ĂȘtre ensemble avec Lui et Le louer sans fin. Amen. »

\n \n\n apaise le conflit de ton rire
Dela façade, oĂč trĂŽne la statue du roi Gradlon, Ă  la restitution des couleurs de la voĂ»te en passant par la dĂ©viation de la nef, le guide-confĂ©rencier saura vous rĂ©vĂ©ler les secrets architecturaux et historiques de cette grande dame. ♩ Rdv. Maison du Patrimoine - 5 rue Ar Barzh Kadiou ♩ DurĂ©e 1h ♩ Gratuit ♩ RĂ©servation obligatoire en ligne sur la Rire c'est la santĂ© ! Yes !!!...c'est bon pour la santĂ© et le moral...un puissant antidote au stress... Je suis une adepte du rire...c'est communicatif...j'aime les hommes qui ont de l'humour... Liens Club de rire international... Le rire est le chemin le plus court entre deux personnes», disait Charlie Chaplin. Selon plusieurs chercheurs, le rire serait une forme ancestrale de communication. Les bĂ©bĂ©s, par exemple, communiquent par le rire avant mĂȘme de prononcer leur premier mot. Ce qui dĂ©clenche le rire diffĂšre peut-ĂȘtre d'un individu Ă  l'autre, mais les bienfaits qu'il procure sont, eux, universels. En voici un aperçu. Le rire est l'un des remĂšdes les plus faciles, Ă©conomiques et efficaces contre le stress. Il amĂšne l'hypothalamus situĂ© Ă  la base du cerveau Ă  sĂ©crĂ©ter des endorphines, aussi appelĂ©es hormones du bonheur». Les endorphines apaisent le corps et apportent un bien-ĂȘtre en rĂ©duisant les excĂšs d'adrĂ©naline et de cortisol hormone en jeu dans le stress. Le rire permet aussi de relĂącher les muscles tendus et de libĂ©rer l'esprit de ses prĂ©occupations. Renforce le systĂšme immunitaire Le rire diminue le taux de cortisol, hormone qui inhibe l'activitĂ© du systĂšme immunitaire dans le corps. Il contribue ainsi Ă  accroĂźtre la production d'anticorps capables de protĂ©ger l'organisme contre les virus et les bactĂ©ries. Bon pour le coeur Des expĂ©riences ont dĂ©montrĂ© qu'une sĂ©ance de 10 minutes de rire a pour effet de rĂ©duire la pression artĂ©rielle. De plus, le rire amĂ©liore la circulation sanguine et l'oxygĂ©nation du muscle cardiaque, ce qui diminue le risque de formation d'un caillot sanguin. PropriĂ©tĂ©s anti-douleur Le rire favorise la sĂ©crĂ©tion d'endorphines dans le corps, hormones qui contribuent Ă  attĂ©nuer la douleur. Effets sur la digestion Rire stimule la digestion. Le massage des organes internes» provoquĂ© par le rire stimulerait la sĂ©crĂ©tion des sucs pancrĂ©atiques, ce qui aurait pour effet de rĂ©gulariser la digestion et de freiner l'aciditĂ© de l'estomac. Favorise le sommeil Écouter une comĂ©die ou se raconter des blagues avant d'aller au lit est une bonne idĂ©e, car le rire prĂ©pare au sommeil en relĂąchant les tensions internes. AprĂšs avoir ri, nos muscles sont dans un Ă©tat de relaxation qui facilite le dodo. Des clubs de rire ont ouvert leurs portes partout dans le monde, entre autres, au QuĂ©bec. L'idĂ©e est simple des groupes de personnes se rĂ©unissent autour d'un animateur pour rire ensemble, selon les principes et les techniques du rire sans raison», Ă©tablis par le docteur indien Madan Kataria. Les divers exercices pratiquĂ©s lors des sĂ©ances dĂ©clenchent irrĂ©sistiblement les rires, qui sont Ă  leur tour contagieux. Des exemples? Lors de l'Ă©chauffement, on met de la musique et tous les participants doivent rire Ă  l'arrĂȘt de celle-ci. Ensuite, on fait le duel du rire, oĂč l'on s'affronte en riant. Il y a aussi le rire des animaux impossible de ne pas rigoler en faisant le rire du singe ou du poulet!. ConfĂ©renciĂšre et auteure de plusieurs livres sur le sujet, Paule DesgagnĂ©s suggĂšre de pratiquer le rire des voyelles Ha Ha Ha, Ho Ho Ho, Hi Hi Hi, He He He, Hu Hu Hu devant son miroir. On finit toujours par rire pour vrai», confirme-t-elle. DiplĂŽme de philosophie en poche, Paule DesgagnĂ©s a ouvert un centre antistress il y a quelques annĂ©es. C'est lĂ  qu'elle s'est aperçue que les gens ne riaient plus. Plusieurs recherches plus tard, elle fonde le Club du rire RigolothĂ©rapie. La rigolothĂ©rapie, c'est l'art d'utiliser l'humour et le rire dans le quotidien, pour dĂ©dramatiser. Rire, c'est un travail sĂ©rieux!», lance-t-elle... en riant. Saviez-vous que... Une sĂ©ance de rire de 20 minutes apporte autant de vitalitĂ© et de bien-ĂȘtre qu'une sĂ©ance d'aĂ©robie ou de jogging? De plus, une minute de rire Ă©quivaudrait Ă  45 minutes de relaxation! Nos remerciements Ă  madame Paule DesgagnĂ©s, confĂ©renciĂšre et auteure de Souriez au suivant, Rire amoureusement et La rigolothĂ©rapie. Par Katia Mayrand , Journaliste. HimM.